L'Etat français, qui détient à ce jour 32,41% du capital de , a annoncé son intention de se séparer d'au moins 5% de sa part dans l'opérateur historique. Le produit de cette cession, qui rapporterait 2,7 milliards d'euros, sera affecté sous forme de « placement institutionnel accéléré » et participera à la réduction de la dette de l'Etat et des administrations publiques a indiqué dimanche la ministre de l'économie, Christine Lagarde.
Bercy a ajouté que la cession prévue pourrait concerner jusqu'à 7% du capital en fonction de « la demande exprimée ». Une fois la cession validée, la part de l'Etat sera donc comprise entre 25,4% et 27,4% du capital de France Telecom. Concernant l'évolution des relations entre l'Etat et l'ex-monopole public des télécommunications, le ministère a indiqué que l'Etat entend rester un actionnaire significatif de France Telecom « à moyen terme ». Par ailleurs, Bercy s'est déclaré prêt à proposer ultérieurement « une offre spécifique » aux salariés actuels et aux anciens salariés du groupe.