Daniel Schneidermann aurait laissé entendre que l'arrêt de l'émission était lié à « des pressions politiques ». Ces « graves accusations », aurait ajouté l'employeur du journaliste et blogueur, mettent en cause « l'indépendance de la direction du groupe France Televisions et de la chaîne, mais aussi l'indépendance et la qualité du travail de certains journalistes d'autres chaînes du groupe ».
Succès du PAF intelligent, « Arrêt sur images » invitait le téléspectateur à prendre de la distance sur les images diffusées en France comme à l'international, sans manquer d'égratigner France Televisions. En plus du fait que l'émission soit « usée », que l'audience reste limitée, le côté irrévérencieux d'Arrêt sur images a-t-il pesé dans la balance ? France 5 n'a pas souhaité commenter cette affaire. De son côté, Daniel Schneidermann a déclaré : « Ma faute grave, c'est de n'avoir pas eu peur. Ma faute grave, c'est de vous avoir tout dit. Mais n'ayez aucune inquiétude, je continuerai ».