Bien que le texte relatif à la baisse des tarifs du roaming ait été publié le 29 juin au Journal Officiel de l'UE, bien que les consommateurs puissent bénéficier de l'eurotarif cet été, l'UFC-Que Choisir maintient la pression. D'après les Echos du 10 juillet 2007, Alain Bazot, président de l'association, aurait fait part de ses inquiétudes à la Commission européenne, au secrétariat d'Etat français à la consommation et à l'Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep).
Dans le courrier transmis à l'Arcep, Que Choisir demanderait l'ouverture d'une enquête sur l'application effective par les opérateurs de la baisse des tarifs de l'itinérance mobile internationale. Officiellement, le tarif des appels effectués au sein de l'Union (hors du pays de résidence) est plafonné à 49 centimes d'euro la minute, l'appel reçu à 24 centimes, le tarif interopérateurs maximal à 30 centimes. Pour un Français en déplacement dans un pays voisin, la facture 'roaming' pourrait être réduite de moitié étant donné les tarifs exorbitants actuellement pratiqués.
Or, Que Choisir estime que les consommateurs « appelés à se déplacer cet été sur le continent européen » risquent d'être « lésés » car les opérateurs, hostiles à la baisse des tarifs du roaming, « ne respectent pas les obligations du calendrier ». Par conséquent, l'association de consommateurs invite Orange, SFR et Bouygues Telecom à proposer rapidement à tous leurs clients l'eurotarif, à le mettre en oeuvre « dès réception de la réponse positive du consommateur et non un mois après comme l'y autorise le règlement ».