Selon les conclusions d'une étude de l'Arcep, le réseau 3G de Bouygues Telecom ne couvrait pas 20% de la population française fin avril 2007, au lancement de l'offre, contrairement aux engagements pris par l'opérateur mobile, indiquent les Echos dans leur édition du 11 juillet 2007.
Avec la 3G, Orange et SFR couvrent aujourd'hui, respectivement, plus de 65% de la population française. Il est vrai que leurs offres ont été lancées dès la fin 2004, mais les trois opérateurs mobiles français ont chacun bénéficié d'un décalage de 28 mois entre l'acquisition de leur licence UMTS pour la somme de 619 M€ et l'ouverture commerciale de leur réseau 3G... Bouygues Telecom risque la mise en demeure, voire la sanction. Ni l'opérateur, ni le régulateur n'ont souhaité commenter cette affaire.
Chez SFR, la 3G roule et le plan d'externalisation de ses centres d'appels se poursuit. La demande de suspension du plan présentée par son comité central d'entreprise a été rejetée mardi par le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris. Le CCE du second opérateur mobile français ne considère pas l'affaire perdue, le dossier ayant été renvoyé pour être jugé sur le fond (un accord d'entreprise signé en octobre 2006 qui n'aurait pas été respecté). Pourtant, rien ne semble s'opposer à la reprise de trois centres d'appels de SFR. Les centres de Toulouse et de Lyon devraient être transférés à Teleperformance, celui de Poitiers à Arvato Services (Bertelsmann). Le plan concerne 1900 salariés.