a confirmé mercredi avoir déposé un recours auprès du tribunal administratif mettant en cause l'intervention de la mairie de Paris sur le marché des télécommunications, et plus particulièrement du WiFi. L'opérateur historique comme la municipalité s'appuient sur l'article L1425-1 du code général des collectivités territoriales pour se justifier. Imbroglio ?
Les collectivités peuvent, depuis 2004, intervenir dans le domaine des communications électroniques « pour pallier un éventuel déficit d'offres privées sur les territoires ». Elles peuvent gérer elles-mêmes un réseau public à condition de permettre à tous les opérateurs de l'utiliser ou « à l'issue d'un appel d'offres infructueux ».
A Paris, le marché WiFi a été attribué sur appel d'offres à SFR, second opérateur mobile français derrière Orange (France Telecom), en duo avec l'équipementier franco-américain Alcatel-Lucent. Le réseau d'accès sans fil à l'Internet haut débit déployé, financé à hauteur de 2,5 M€ par la mairie de Paris et la région Ile de France, compte 400 Hotspots répartis sur les jardins, bibliothèques et musées municipaux. Baptisé « Paris WiFi », le service ne sera pas opérationnel avant le 14 juillet 2007. Enfin, pour ne pas malmener les opérateurs proposant un accès WiFi payant à Paris (Orange compte plus de 2.250 hotspots dans la capitale), le service sera disponible « pendant les heures d'ouverture des services municipaux ».
Entre du WiFi « d'affaires » à prix d'or et du WiFi municipal gratuit, Paris fait le grand écart. La solution ne réside-t-elle pas dans des forfaits d'accès illimités à l'Internet sans fil proposés à des tarifs abordables, comme dans l'ADSL ?