Pour atteindre de tels débits, ces chercheurs réunis au sein du Georgia Electronic Design Center (GEDC) ont choisi de se placer aux alentours de la bande des 60 GHz, qui présente l'avantage de ne pas être soumise à licence, mais ne va pas sans poser un certain nombre de problèmes. Du fait d'une très faible puissance d'émission, les éventuels obstacles risquent par exemple de bloquer le signal. Mieux vaut donc avoir un contact visuel direct entre l'émetteur et le récepteur.
De quoi remplacer avantageusement les Bluetooth, WiFi et autres connexions filaires de type HDMI pour des transferts de données à courte distance ? La bande des 60 GHz en vue de transmissions multi-gigabits est également étudiée par le consortium WirelessHD (voir WirelessHD : 5 Gb/s pour les contenus HD), qui réunit des industriels comme LG Electronics, Matsushita (Panasonic), NEC, Samsung, Sony et Toshiba. Identifiée par l'IEEE comme le Wireless Personal Area Network (WPAN), cette technologie devrait faire l'objet d'un standard, le 802.15.3c, qui tentera de répondre à certaines des limitations qu'imposent le WiFi 802.11n ou l'UWB (Ultra Wide Band).