Confrontés à une relative stagnation de leur chiffre d'affaires sur leurs marchés domestiques, les opérateurs n'en finissent pas d'explorer de nouveaux segments de marché pour renouer avec la croissance. Après les opérateurs sous licence de marque et les fameux opérateurs "virtuels", les grands opérateurs pourraient lancer des marques "low cost" ou à l'inverse, des marques "de luxe".
Selon le magazine espagnol L'Expansion, le groupe travaillerait par exemple sur "Fonic", un projet d'opérateur à bas coût pour le marché allemand dont l'ambition serait même de "toucher et fédérer des communautés et des groupes ethniques" explique le magazine. Un positionnement politiquement pas très correct mais qui lui permettrait d'occuper sensiblement le même segment que MobiSud, un opérateur mobile français qui propose des tarifs particulièrement attractifs pour appeler en Afrique du Nord.
Du côté d'Orange, c'est plutôt le Moyen-Orient et les milliardaires saoudiens qui occupent les esprits puisque l'opérateur réfléchit à une offre "V.I.P." dont le nom n'est pas encore connu. Cette offre, qui est encore à l'état de projet, miserait sur l'abondance : accès illimités aux réseaux, contenus et services exclusifs, assistance 24/24, terminaux haut de gamme, etc... afin de séduire une clientèle fortunée mais forcément très exigeante.
Sur le marché des terminaux, ces deux positionnements sont d'ailleurs déjà des réalités avec des modèles Nokia ou conçus pour les marchés émergeants ou à l'inverse, des modèles de plus en plus luxueux proposés par des constructeurs comme le russe Gresso ou le finlandais Vertu.