Avec pour ambition de "mettre en valeur le rôle clé des TIC comme vecteur de l'égalité des chances, instrument pédagogique, outil de gestion de la vie universitaire et comme objet d'études", le partenariat porte concrètement sur la création d'un MediaLab, sur le soutien aux chaires "Humanités Scientifiques" et ""Régulation", sur une coopération pédagogique avec la nouvelle école de la communication de Sciences Po et enfin sur l'accueil de stagiaires issus de Sciences Po par Microsoft France.
Selon Stéphane Auzanneau, Directeur des Systèmes d'information de Sciences-Po, l'accord avec Microsoft n'impose aucune obligation technologique pour l'institut, qui utilise par ailleurs aussi bien des solutions opensource que des progiciels Oracle ou Microsoft pour ses propres besoins.
"Dès la création de Microsoft en 1975, notre ambition avec Bill GATES a été de mettre un ordinateur sur chaque bureau, dans chaque foyer. Aujourd'hui, nous poursuivons cet objectif en cherchant à placer un ordinateur dans chaque téléviseur, dans chaque téléphone mobile. C'est toujours au nom de cette mission que nous avons souhaité nous associer à Sciences Po pour permettre au plus grand nombre d'étudiants de bénéficier des technologies de l'information et de comprendre leurs mécanismes" a expliqué Steve BALLMER, à un parterre de plus de 300 étudiants visiblement très au fait de l'actualité du groupe Microsoft.
Engagé dans le soutien des jeunes pousses hexagonales notamment au sein du programme IDEES, Microsoft démontre ainsi sa volonté de capter la matière grise à la source, directement sur les bancs des universités. Dans l'ensemble, les étudiants de Sciences Po semblaient d'ailleurs séduits voire flattés par la présence de Steve Ballmer. Reste à savoir si cette conférence suscitera parmi ces étudiants, majoritairement destinés à une carrière dans l'administration ou la vie politique, à s'intéresser au secteur privé et plus particulièrement à celui des technologies de l'information.