Ce réseau, toujours basé sur le protocole IP, devrait entrer en service dès janvier prochain. Chaque portion se compose d'une fibre optique ou d'un faisceaux de fibres capables d'assurer une bande passante de 10 Gb/s par influx lumineux. En jouant sur la longeur d'onde du signal, il est possible de faire circuler plusieurs rayons lumineux sur une même portion de façon à former un tuyau capable de délivrer un débit total de 100 Gb (12,5 Go) par seconde. Jusqu'ici, le réseau était limité à une bande passante d'environ 10 Gb/s.
Avec ce nouveau réseau, l'UCAID inaugure une nouvelle technologie baptisée Dynamic Circuit Network, qui permet d'établir de façon ponctuelle des liens directs entre deux points du réseau, le temps de faire transiter des données. D'ores et déjà fonctionnelle, cette fonctionnalité aurait permis aux chercheurs en charge du développement de l'Internet2 de faire transiter plus de 300 Go en moins de cinq minutes d'un état à l'autre des Etats-Unis.
Similaire, au moins dans le principe, au réseau français Renater, l'Internet2 permet aux différents laboratoires et universités américains d'échanger rapidement d'importants volumes de données. Il permet également aux spécialistes du réseau d'expérimenter nouvelles technologies.