Le groupe média français Vivendi a signalé mardi à Reuters être prêt à examiner l'option juridique si , maison mère de Free, obtenait des aménagements lui permettant d'acquérir la 4ème licence 3G française. Pour mémoire, l'unique candidature à la 4ème licence (UMTS), celle de la filiale d'Iliad, a été rejetée la semaine dernière par le régulateur, Arcep.
Dans sa décision du 9 octobre 2007, l'Autorité de régulation a précisé que la candidature présentée ne respectait pas les critères de qualification définis dans l'appel à candidatures, « notamment l'engagement à respecter les prescriptions du cahier des charges et la capacité à payer la part fixe de la redevance (619 M€) dans les conditions définies par la loi de finances ».
A la suite de ce refus, Iliad a réaffirmé son intérêt pour la licence et déclaré souhaiter que « les pouvoirs publics mettent en œuvre les conditions permettant l'émergence d'un 4ème opérateur mobile », autrement dit une révision du tarif ou son échelonnement. Vivendi, détenteur à 56% de SFR (titulaire d'une licence 3G au côté d'Orange et de Bouygues Telecom), s'y oppose.
Président du directoire du groupe Vivendi, Jean-Bernard Lévy, a indiqué à l'agence de presse que la France n'a pas besoin d'un 4ème opérateur de réseau mobile. Avant d'ajouter : « Il est certain que (si Iliad obtient une remise de prix sur la licence 3G) nous examinerions très attentivement la situation d'un point de vue juridique [...] Nous n'avons pas tranché la question de savoir si nous engagerions une action en justice ».