Qualifiées d'informelles par le quotidien, les discussions auraient été suffisamment avancées pour que Neuf et Iliad fassent étudier le projet par des banques d'affaire. La question de savoir qui aurait le contrôle de l'entité créée lors de cette fusion se serait toutefois révélé la pierre d'achoppement des négociations entreprises.
Profitant d'une valorisation près de deux fois supérieures à celle d'Iliad, les actionnaires de Neuf Cegetel auraient logiquement souhaité bénéficier de la majorité du capital du nouvel ensemble. Xavier Niel, actionnaire principal d'Iliad avec 67% du capital, aurait toutefois exigé de détenir une minorité de blocage, ce qu'aurait refusé de lui accorder Vivendi, détenteur de 40,5% de Neuf Cegetel via SFR. L'affaire aurait également pu se révéler problématique dans la mesure où elle conduirait à la formation d'un quasi duopole sur le marché de l'ADSL. Aucun des deux groupes n'a pour le moment accepté de commenter les allégations des Echos.