Apple serait-elle devenue la tête de turc de l'organisation écologiste Greenpeace ? Alors que Steve Jobs s'est félicité durant sa conférence du 14 janvier dernier des progrès effectués par la firme en matière de contraintes environnementales avec son MacBook Air, Greepeace estime pour sa part qu'Apple aurait pu, et aurait dû aller plus loin, en signant par exemple l'abandon pur et simple de substances dangereuses sur le plan écologique au sein de ce nouvel ordinateur portable.
Steve Jobs indiquait lors de la conférence d'ouverture du MacWorld que ce MacBook Air embarque l'un des premiers écrans à être totalement dépourvu de mercure et d'arsenic, que les circuits signés Apple ont totalement dépourvus de retardateurs de flamme bromés et, enfin que son châssis aluminium et son emballage pouvaient totalement être recyclés.
« Le MacBook Air présente moins de PVC et de retardateurs de flamme bromés que les autres ordinateurs Mac, mais il n'est pas complètement dépourvu de ces substances toxiques », constate pour sa part Greenpeace. « S'il l'avait été, il aurait fait d'Apple un meneur en termes de respect environnemental », ajoute l'association. Greenpeace souligne tout de même les progrès accomplis par Apple, mais regrette qu'une entreprise qui se positionne comme un meneur en termes d'innovation et de design ne mène pas le même combat sur le terrain de l'écologie.