© Nick Fewings / Unsplash
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Après avoir été la première à introduire ces bornes en libre-service, il y a vingt ans de cela, la compagnie aérienne s'apprête à devenir la première à les supprimer.

L'objectif : réduire la quantité de papier consommé et diminuer considérablement le temps passé à l'enregistrement.

Le règne des smartphones

Cette semaine, Alaska a annoncé qu'elle allait progressivement supprimer ses bornes d'enregistrement dans quelques-uns des plus grands aéroports des États-Unis. Ces bornes, qui permettent aux passagers d'imprimer leur carte d'embarquement, d'enregistrer leurs bagages et de choisir leur siège, sont, selon la compagnie, dépassées.

En effet, les usages ont changé. Un responsable de l'innovation et du merchandising chez Alaska s'explique : « Aujourd'hui, tout le monde utilise son téléphone portable. Nous disons donc en quelque sorte "au revoir aux bornes et bonjour aux smartphones" ».

Au lieu de recourir à celles-ci, les clients seront amenés à s'enregistrer, à choisir un siège ou à effectuer un surclassement avant d'arriver à l'aéroport. Pour l'enregistrement des bagages, la compagnie souhaite s'appuyer sur de toutes nouvelles bornes dédiées uniquement à l'impression des étiquettes.

© Alaska Airlines
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Passer plus vite à table grâce à des iPads

Celles-ci sont plus simples et plus ergonomiques, et sont contrôlées par des iPads, Alaska ayant aussi réalisé que la plupart de ses clients et de ses employés utilisent déjà des appareils de la marque à la pomme. Selon elle, les nouvelles bornes déjà installées fonctionnent actuellement sans aucun problème. Elles inciteraient même 75 % des passagers à se doter de leur carte d'embarquement avant de se rendre à l'aéroport, alors que les anciens terminaux sont toujours disponibles.

Le calendrier de la compagnie est serré, car elle prévoit de remplacer toutes ses bornes d'enregistrement d'ici à la fin de l'année. De plus, elle souhaite installer des points de dépôt automatique de bagages à partir du printemps 2024. Déjà mis en place à plus grande échelle par une partie de ses concurrents au pic de la pandémie de COVID-19, Alaska n'en possède pour le moment aucun.

Pour l'entreprise, l’objectif est de permettre aux passagers d'atteindre le contrôle de sécurité en moins de cinq minutes, pour « vous permettre de vous arrêter dans votre restaurant préféré ou prendre cette précieuse boisson avant le trajet ». Coût de l'opération ? 2,5 milliards de dollars. Mais, l'investissement ne semble pas déraisonnable, car on peut facilement y voir l'avenir de l'aviation civile.

Source : TechCrunch