VIDÉO - L'appareil amiral de la compagnie des Émirats arabes unis s'est posé sur la piste de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, mercredi. Une première depuis le mois de mars.
La compagnie Emirates nous a accueilli, mercredi 15 juillet, à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle, toujours et encore très peu garni, pour que nous puissions assister, en bonne place, à la première arrivée et au premier atterrissage d'un Airbus A380 à Paris depuis plus de trois mois. La compagnie de Dubaï est la seule à opérer avec le superjumbo en France.
Les honneurs du "water salute" pour l'A380
Pour l'aéroport, c'est un événement, celui-ci se retrouvant désormais orphelin des A380 de l'une de ses compagnies majeures, Air France, qui s'est récemment séparée de ses appareils, de façon un peu précipitée il est vrai, du fait de la crise de coronavirus.
Pour fêter le retour de l'A380 sur le plus grand aéroport français, le très gros porteur d'Emirates a été accueilli en grande pompe avec un water salute qui a poussé le co-pilote de l'appareil à mettre en action son essuie-glace, le tout sous les yeux de plusieurs employés de l'aéroport.
Et ce fut un moment clairement apprécié et savouré par les équipes d'Emirates France, présentes sur place, en particulier son directeur général, Cédric Renard : "Depuis le 15 juillet, l'Airbus A380 se pose à nouveau à Charles de Gaulle, et on voit toute l'émotion autour de cet avion. C'est un appareil qui est unique, qui est iconique et emblématique pour Emirates. Il fait partie totalement de la flotte d'Emirates", affirme le dirigeant. Cette relance de l'activité de l'A380 "marque la confiance retrouvée des passagers dans la prise en compte de nos mesures sanitaires, et c'est la confirmation que le trafic repart", commente pour sa part Marc Houalla, directeur de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle.
Une sécurité assurée à bord pour le personnel
Marc Houalla évoquait la sécurité. Et à ce propos, il est à noter qu'Emirates met tout en oeuvre pour limiter au maximum les risques de contamination du Covid-19. Les hôtesses de l'air et les stewards, qui vont et viennent tout au long des voyages à bord de l'appareil, sont particulièrement exposés, et pour éviter de devenir des vecteurs du virus ou d'être touchés par celui-ci, les protections ne manquent pas. Masque, gants et surblouse viennent ainsi s'ajouter aux gestes barrières et mesures prises à bord, comme le retrait des magazines, par exemple.
Alors qu'Emirates opérait trois vols par semaine depuis la fin du mois de mai entre Paris et Dubaï, la compagnie est passée en quotidien au 1er juillet puis en bi-quotidien depuis le 15 juillet, avec une rotation en Boeing 777 et une autre en A380. "L'idée, c'est de répondre à la demande qui arrive, de façon à connecter le mieux possible à travers Dubaï et permettre à nos passagers de voyager dans les configurations des avions Emirates", précise Cédric Renard.
Restez connectés sur Clubic. Deux interviews liées à cet événement seront publiées sur le site dans les prochains jours.