La Poste aurait été victime d'une cyberattaque en ce début de semaine, et le profil des assaillants est au premier abord étonnant.
Mise à jour de l'article, le 31 mai à 9h30 :
L'entreprise nous indique que « les investigations complémentaires menées par La Poste vont dans le sens d'un incident technique momentané qui a conduit à l’indisponibilité de son site web LaPoste.fr lundi 29 mai entre 11h12 et 11h45 ».
Les cyberattaques peuvent toucher des cibles bien différentes, allant de l'Assemblée nationale ou des collectivités locales aux entreprises privées, en passant par les centres hospitaliers. Une gamme très large dans laquelle on peut aussi dorénavant mettre La Poste, si l'on en croit nos confrères de Numerama.
Made in Bangladesh
Ce lundi 29 mai, aux environs de midi, le site web de La Poste a connu durant près de deux heures ce qui a été décrit comme un « incident technique ». À cause de ce dernier, il était impossible d'effectuer différentes tâches comme suivre un colis ou même transférer du courrier. Une situation assez peu étonnante, l'origine de ce problème mise à part.
En effet, selon le média Numerama, ce serait une équipe de hackers originaire du Bangladesh qui aurait lancé cette attaque. L'information a été confirmée par le compte Twitter répertoriant les menaces et les acteurs frauduleux en ligne FalconFeedsio. Un nom a même été donné : « Mysterious Team Bangladesh ».
Le déni de service, encore !
Cette attaque a été sans grandes conséquences et était assez classique, puisqu'il s'agissait (une nouvelle fois) d'une attaque par déni de service. Pour rappel, l'attaque dite DDoS (Distributed Denial of Service) a pour objectif, en multipliant les connexions à un site, et donc en mobilisant un trafic important, d'inonder le site ou service attaqué pour le rendre indisponible. Ce genre d'attaque est de plus en plus fréquent sur la Toile.
Pour ce qui est du cas de La Poste, comme observé par nos confrères de BFMTV et du Parisien, la panne, située aux alentours de 11 h 30 par DownDetector, était réparée dès les 13 h 30. Pour le moment, aucune information n'a été donnée sur les potentielles raisons d'une telle attaque, venue d'un pays situé à près de 10 000 kilomètres de l'Hexagone.
Sources : Numerama, Le Parisien