Des sites gouvernementaux majeurs, comme celui du ministère de la Justice, sont ou ont été en panne ce mercredi. Ils sont tous victimes de cyberattaques de type DDoS.
Une fois encore, les pirates informatiques ont décidé de s'attaquer aux infrastructures étatiques, plus particulièrement aux sites internet des autorités françaises. Ce mercredi 4 septembre 2024, de nombreux sites, allant de celui du ministère de la Justice à celui de la Transformation et de la Fonction publiques, en passant par ceux d'autorités et villes importantes, sont en panne. Des attaques DDoS ont été lancées sur ces derniers, pour certains lourdement paralysés.
Vent de panique sur les sites de l'État, touchés par des cyberattaques
Une nouvelle vague d'attaques DDoS, dites par déni de service distribué, est en train de toucher la France. Elle est plutôt d'une grande ampleur, puisqu'elle frappe de nombreux sites majeurs en même temps ou presque.
Depuis ce mercredi matin, des pannes ont été recensées sur les sites du ministère de la Justice et du ministère de la Transformation et de la Fonction publique (qui héberge le secrétariat d'État au Numérique). Mais des autorités ont aussi été victimes de cyberattaques, comme l'indique Ludovic Laborde, spécialiste cyber et hacker éthique.
L'Autorité de régulation des transports et l'ARCEP (le régulateur des télécoms) sont à compter parmi les victimes, tout comme les sites internet des villes d'Angers ou de Nîmes. « Ces attaques DDoS montrent à quel point il est crucial de renforcer la cybersécurité pour protéger nos infrastructures numériques », a réagi Ludovic Laborde.
Des attaques DDoS qui sont devenues récurrentes
Cette nouvelle cyberattaque d'ampleur lancée contre les ministères, autorités et collectivités locales du pays n'est pas inédite. Ces dernières années, les exemples ont été nombreux, et à chaque fois, le constat est le même : il est impossible de totalement repousser une attaque d'ampleur. Même le réseau d'Elon Musk en a fait l'amère expérience, au moment où le milliardaire devait interviewer l'ancien, et peut-être futur président américain, Donald Trump, le mois dernier.
L'attaque DDoS est une technique assez « facile » à mettre en oeuvre, du point de vue cyber. Elle consiste, pour des cybercriminels, à ralentir voire à faire tomber l'activité visible d'un site internet, momentanément. Comment ? En envoyant un nombre parfois stratosphérique de requêtes en direction d'un site. Ces requêtes, simultanées, peuvent alors le rendre inaccessible. Ce fut encore le cas ce mercredi.
21 novembre 2024 à 11h06
Sources : Clubic, LinkedIn de Ludovic Laborde
