La vénérable agence de presse a été victime récemment d'une attaque informatique. Une offensive dont les détails sont encore à élucider.
Ces dernières semaines, de nombreuses institutions françaises ont été victimes de pirates informatiques. Une vague d'attaques qui ne devrait pas cesser rapidement, si l'on en croit les experts. Et dans cette longue liste d'entités nationales qui ont dû récemment souffrir, on retrouve aussi l'Agence France-Presse (AFP), dont les systèmes de communications ont été compromis.
L'AFP communique sur une attaque informatique
La semaine dernière, c'est l'une des plus grandes agences de presse au monde, l'AFP, qui devait souffrir d'une offensive de pirates informatiques.
« Une attaque sur le système d'information de l'Agence France-Presse, qui affecte une partie des dispositifs de diffusion à ses clients, a été détectée vendredi [dernier]. Les auteurs de cette attaque et leurs motivations ne sont pas connus » était-il alors expliqué.
L'incident est évidemment pris au sérieux, puisque le gendarme de la sécurité numérique, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI), s'est rapidement portée au chevet de l'AFP. Les policiers de l'office anti-cybercriminalité vont mener l'enquête.
Des auteurs encore inconnus
Reste que l'on ne sait pour le moment pas qui a mené cette attaque, ni pour quelle raison. On peut seulement noter que le climat actuel sur le web reflète la réalité internationale très tendue, avec notamment de nombreuses opérations attribuées à des équipes affiliées à l'État russe contre des sites français.
Pour rappel, des hacktivistes russes avaient déjà fait des dégâts du côté du site de l'AFP au mois de mars dernier. Il s'agissait alors du groupe ultra-nationaliste russe UserSec qui était à la manœuvre, et qui avait lancé une attaque par déni de service (DDoS). Risque-t-on une fois encore de trouver les mêmes suspects, ou bien de nouveaux noms émergeront-ils dans les prochaines semaines ?
01 décembre 2024 à 11h06