Wikileaks ne livre pas le contenu de ces courriers électroniques mais explique que ces données sont la preuve que « cette société cultive des liens très proches avec les agences gouvernementales américaines et d'anciens membres du gouvernement du pays ». Ces données ont, semble-t-il, été obtenues suite à une attaque informatique dirigée contre les installations du cabinet de renseignements lors des dernières fêtes de Noël.
Des hackers avaient en effet revendiqué avoir mené une attaque à l'encontre des serveurs hébergeant le site de ce cabinet privé américain de renseignement (Stratfor). Ils indiquaient avoir découvert de nombreuses adresses e-mail de responsables britanniques et américains mais également d'autres données non-chiffrées. A l'époque, des spécialistes en sécurité précisaient que certaines informations publiées devaient être qualifiées de sensibles et pouvaient jouer en la défaveur des responsables en cause.
Selon Owni, l'un des partenaires de Wikileaks, Stratfor aurait mis en place un système de qualification des informations qu'il publie. « La note A sanctionne une information qu'on 'ne peut trouver nulle part ailleurs' et la note B une information disponible uniquement dans des cercles limités », commente le site. De son côté, Wikileaks annonce que la signification de certains de ces e-mails sera connue dans les prochaines semaines.