Parmi ces données, figuraient alors des détails ainsi que plusieurs « proof-of-concept » (PoC) expliquant comment ces failles pouvaient être utilisées. De même, l'éditeur précisait que 12 vulnérabilités permettaient de passer outre les sécurités du système bac à sable de la machine virtuelle Java.
Malgré ces avertissements, des experts en sécurité du cabinet Fireye ont indiqué en début de semaine qu'une nouvelle faille présente dans Java 7 était bel et bien exploitée. Cette dernière permet alors de diffuser un cheval de Troie, une variante du malware baptisé Poison Ivy.
Pour l'instant, la désactivation de Java est fortement recommandée puisque la faille peut potentiellement être diffusée via l'ensemble des navigateurs du marché mais également sur les environnements Windows (XP, Vista et 7), Mac OS X 10.7.4 ainsi que sur Ubuntu 10.04. Une mesure provisoire avant qu'Oracle n'édite une mise à jour de sécurité. Celle-ci est d'ailleurs prévue pour la mi-octobre à moins que la firme n'édite un patch spécifique en urgence.