C'est le cabinet FireEye qui a découvert cette faille, considérée comme « extrêmement critique » par les experts en sécurité. Elle concerne la toute dernière version à jour de Java : elle permet d'installer du code à distance. La faille est actuellement exploitée par des pirates pour déployer une variante du trojan Poison Ivy sur les machines infectées, depuis un serveur basé à Singapour. Le cheval de Troie, déjà signalé dans des piratages à but de cyber-espionnage, donne accès à des informations contenues sur l'ordinateur touché.
Pour le moment, la faille est exploitée par des hackers « qualifiés », mais la publication d'un « proof-of-concept » (PoC) sur Internet offre la possibilité à des pirates moins expérimentés de se l'approprier. Une situation qui inquiète les experts, qui indiquent que la faille peut être exploitée via Internet Explorer, Firefox, Opera, Safari et Chrome dans toutes leurs versions, sur Ubuntu 10.04, Windows XP, Vista et 7, ainsi que sur OS X 10.7.4.
Oracle n'a pas encore réagi face à cette menace, et prévoit toujours son prochain patch pour le 16 octobre prochain. En attendant, les experts en sécurité conseille de renforcer la protection des machines à risque, et même la désinstallation de Java 7 en attendant un correctif.