L'information est révélée par l'Electronic Frontier Foundation, qui a récemment intenté un procès à l'organisation à propos de leur projet d'identification de nouvelle génération et obtenu des documents y ayant trait.
Ce projet a pour but de compléter la (très) importante base de données du Bureau, qui comporte déjà 100 millions d'empreintes digitales, par d'autres types de données biométriques, dont des scanners de l'iris ou des photos de visages. Ces informations sont évidemment reliées aux nom, adresse, numéro de carte d'identité, age etc. des individus fichés.
Problème : ces fiches ne concernent pas que des criminels. L'EFF affirme ainsi que ce sera le cas de près de 4,3 millions sur les 52 millions de photos visés par le FBI et pointe du doigt cette première dans l'histoire du Bureau, qui n'avait auparavant jamais lié des bases de criminels et de non-criminels entre elles.