L'opérateur Orange et l'agence européenne de police criminelle Europol ont signé, lundi, un protocole d'accord par lequel ils entendent lutter plus efficacement et côte à côte contre la cybercriminalité.
Lundi 9 juillet, le patron de la sécurité du groupe Orange, Jean-Luc Moliner, et le directeur du Centre européen de lutte contre la criminalité d'Europol (EC3), Steve Wilson, étaient réunis à La Haye aux Pays-Bas. Ils y ont signé un accord scellant un partenariat entre les deux entités, de façon à mieux appréhender la cybercriminalité qui sévit sur le sol de l'Union européenne, et qui menace la vie numérique des citoyens.
Pour un cyberspace européen plus sûr
L'accord noué entre Orange et Europol porte sur un partage de connaissances sur les différentes cybermenaces, symbolisé par un échange des informations sur l'état et la menace sur les réseaux, mais aussi les tendances en matière de cybercriminalité. Leurs efforts conjugués ont pour but de créer un cyberespace plus sûr pour tous les acteurs de l'Union européenne : citoyens, gouvernements et entreprises.Today we signed a memorandum of understanding with Orange to enhance collaboration and share information on #cyberthreats and major attacks! Read more: https://t.co/DrGkSkLUgx pic.twitter.com/WfkhnKEecx
— Europol (@Europol) 10 juillet 2018
Mais ce n'est pas tout, puisque l'opérateur français a accepté de transmettre à Europol des indicateurs qu'il peut voir passer sur ses réseaux, comme la fraude, les spams ou les cyberattaques mobiles et bancaires.
A travers cette action, Orange, qui est présent dans sept pays européens comme opérateur de télécommunications, espère offrir à ses clients et aux utilisateurs du monde entier « un Internet plus sûr », comme l'indique Jean-Luc Moliner, tandis que Steve Wilson est convaincu que cela passe par une « étroite collaboration avec les acteurs de l'industrie mondiale. »