Les marques de luxe n’en sont pas à leur premier coup d’essai avec la blockchain. Breitling avait déjà lancé une expérimentation en mars.
L’authenticité est une notion essentielle pour les marques de luxe. Pour assurer l’origine d’un diamant ou d’un bijou de manière infalsifiable, une blockchain peut donc servir de base de registre. Mais pas seulement !
Le luxe et les blockchains
Plusieurs utilisations ont déjà été faites en ce sens : la marque Brilliant Earth a par exemple entré l’identité de plus de 2 millions de diamants sur la blockchain Everledger pour y répertorier leur origine et leur constitution.
Fuschia partage sur une blockchain des détails sur les travailleurs pakistanais qui travaillent pour la marque, Levi Strauss & co enregistre de manière confidentielle les informations sur la santé de ses ouvriers…
Depuis deux ans, de plus en plus de marques de luxe offrent une couche « blockchain » à leurs données et produits. Déterminer sans risque la provenance et l’origine d’un objet de luxe est ainsi devenu un point central pour ces marques qui souhaitent montrer « patte blanche » quant à leur éthique.
Des montres dans l’ère du temps
Depuis 2019, la marque Vacheron Constantin souhaite permettre à ses clients de savoir dès l’achat, en un coup d’œil sur son smartphone, qu’une montre de luxe n’a pas été volée. Pour ce faire la marque a opté pour la solution d’Arianee. Le pilote a été lancé en mai 2020.
En mars 2020, la marque Breitling s'est aussi lancée dans une expérimentation utilisant la blockchain Arianee afin de garantir l’authenticité des ventes de ses montres. L’expérience a été faite avec des montres en éditions limitées pour tester la fiabilité des informations transmises.
Aujourd’hui la marque annonce que toutes ses nouvelles montres seront dotées de ce « passeport digital » pour que n’importe quel acheteur puisse vérifier, d’une part, leur provenance, mais aussi combien de fois un modèle a été vendu.
Source : Watchpro