Coinbase

Coinbase est régulièrement sollicité pour partager les informations de ses clients. Ce premier rapport sur la transparence détaille d’où proviennent les demandes.

L’entreprise prône la transparence et la coopération avec les États depuis quelques années. Ce premier rapport sur les sollicitations qu’elle a reçues montre quelles institutions sont intéressées par ces données, mais aussi quels pays.

Une histoire de transparence

Un autre rapport, tout aussi important, concerne le lien qu’auraient pu avoir Coinbase et Neutrino, une technologie de surveillance de la blockchain portée par un groupe de hackers ayant des liens avec le FSB.

Dernier événement marquant en date, en juin de cette année, Coinbase a vendu aux services secrets américains son outil d’analyse de blockchain.

Depuis ses débuts, l’échange de crypto-monnaies le plus « user friendly » du marché pratique une politique controversée vis-à-vis des données personnelles de ses clients.

Le premier événement marquant fut sa coopération avec le gouvernement américain pour retrouver l’adresse du fondateur de KickAssTorrent en 2016.

Un rapport sur ces demandes

Entre les nouvelles qui font les gros titres et la réalité, Coinbase a décidé de publier un rapport sur les demandes que l’entreprise a reçues sur la période janvier-juin 2020. Dans quelle cadre s’effectuent ces actions principalement et par qui sont-elles demandées ?

Sans surprise, la réponse à la première question est très simple : 96 % des demandes sont réalisées dans un cadre contre la criminalité. Les 4 % restants concernent des demandes administratives.

Savoir par qui sont faites ces demandes est en revanche un peu plus surprenant : la France arrive 4e dans la liste, derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Contre les 1 113 demandes des États-Unis, les 45 de la France peuvent sembler faibles, mais sont suffisants pour nous situer dans le top 5 des curieux des informations personnelles.

Bizarrement, les demandes émanants des États-Unis concernent essentiellement les services de renseignement ou de lutte contre la drogue (> 50 %) et très peu les autorités financières (< 10 %).

Source : Coinbase