Le Groupe Casino et un consortium d’entreprises lancent le premier stablecoin adossé à l’euro baptisé « Lugh ».
Le nom de la crypto-monnaie est une référence à une divinité gauloise et celle-ci sera désignée par le symbole « EURL ».
Premier stablecoin adossé à l’euro
Sous l’impulsion du géant de la distribution Casino, un stablecoin adossé à l’euro va être lancé en France.
Société Générale va assurer la tenue de compte de la société émettrice et le cabinet d’audit PwC France publiera chaque mois des comptes-rendus pour attester du nombre de tokens Lugh émis ainsi que du solde du compte bancaire. Actuellement, il y a 1,3 million eurl en circulation, soit l’équivalent de 1,3 million d’euros.
Dans un premier temps, le stablecoin sera seulement disponible sur la plateforme de cryptomonnaies française Coinhouse pour les investisseurs qui cherchent à se couvrir contre la volatilité du marché sans convertir ses avoirs en monnaie fiduciaire. Olivier Ou Ramdane, cofondateur de Lugh, a déclaré : « L’ambition à court terme est d’offrir une valeur refuge aux traders de crypto-monnaie ».
Par ailleurs, cette crypto-monnaie a fait l’objet d’une présentation aux instances réglementaires françaises et a pour volonté de s’inscrire dans le cadre réglementaire en vigueur.
Groupe Casino à la tête du projet
Le groupe Casino voit dans ce projet un moyen de développer à plus long terme de nouveaux moyens de paiement et de fidélité innovants. À la place des points que vous cumulez dans les magasins en faisant vos courses, vous recevrez bientôt des lughs en remplacement. Pour rappel, le Groupe Casino exploite d’autres marques telles que Monoprix, Franprix, Naturalia et Cdiscount.
À terme, la société Lugh espère attirer d’autres entreprises pour élargir le versement de points de fidélité sous forme de crypto-monnaie. Ainsi, les clients pourront les dépenser dans l’ensemble des enseignes partenaires.
Reste à savoir, comment sera accueilli le projet par la Banque centrale européenne (BCE) qui s’est montrée relativement virulente sur ce type de projet. En février 2021, l’institution avait réclamé un droit de veto sur le lancement de projets de stablecoin adossé à l’euro.
Source : Cointelegraph