Le Gouvernement veut entrer en guerre contre les faux vendeurs de médicaments

Olivier Robillart
Publié le 26 août 2010 à 16h13
Bien que cette fois il reste dans son rôle de ministre de l'Industrie, Christian Estrosi commence à être un habitué des petites phrases qui font polémique. En visite dans le laboratoire central d'analyses des contrefaçons de Sanofi-Aventis, le responsable politique a déclaré vouloir saisir la justice contre tous les sites français qui vendent des médicaments.
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L'ex-ministre de l'Outremer, désormais chargé de défendre les intérêts des industries compte ainsi « mettre en demeure les sites pour cesser immédiatement ces pratiques, en saisissant au besoin le procureur de la République des cas les plus graves ». Selon ses chiffres repris par l'AFP, « près de 5% des médicaments en France seraient des contrefaçons ».

Même si, comme le précise le ministre, le site eBay a « fait preuve d'un comportement responsable dans la lutte contre la contrefaçon », reste qu'il est possible d'acheter certains médicaments facilement. En tapant les bons mots-clés sur un moteur de recherche, il est facile de se procurer des médicaments depuis des sites français ou frontaliers. Un recensement de ces sites devrait donc être initié dans les prochaines semaines.

De même, si la volonté du ministre est de réellement mener la guerre à la vente de faux, elle devra passer par une analyse complète des flux de spams évoquant le sujet. Un long travail à mener donc...
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