Suite à ses investigations, la DGCCRF précise avoir initié « une dizaine de procédures contentieuses contre les éditeurs de SMS frauduleux ». L'organisme ajoute que ses griefs concernent donc non seulement les éditeurs de ces messages mais également les « intermédiaires susceptibles d'être complices de la fraude ».
De leur côté, certains opérateurs de Télécoms (via la FFT) ont mis en place une plateforme permettant de rapporter tout message non-sollicité reçu. Un utilisateur peut ainsi transférer le SMS au 33 700 afin que le document puisse par la suite être utilisé par les autorités compétentes.
Vu que la plupart de ces messages sont envoyés grâce à l'obtention de numéros via des listes illégales, la DGCCRF précise également que des opérateurs de services à valeur ajoutée se sont pour leur part « engagés à renforcer les mécanismes de contrôle auprès des fraudeurs potentiels ».