Petit rappel des faits. Gary McKinnon a déjà avoué avoir cherché des preuves d'existence d'extra-terrestres sur les ordinateurs des organes de renseignement américains et de la Nasa. Du coup, il risque jusqu'à 70 ans de prison dans les geôles de l'Oncle Sam (contre 4 au Royaume-Uni). Pour sa défense, l'intéressé plaide le syndrome d'Asperger (une forme d'autisme) afin d'empêcher une extradition qui dure en longueur mais qui ne saurait tarder.
Nick Clegg, le vice premier ministre a donc répété sur la une chaîne de radio de la BBC qu'il s'agissait d' « une affaire très complexe sur le plan légal ». Pourtant, le même homme politique avait ardemment défendu le hacker l'an dernier. Clegg estimait qu'il était du ressort du gouvernement d'alors de « faire en sorte que Gary McKinnon soit jugé au Royaume-Uni ». Voilà donc un bel exemple qui explique la maxime : « To talk, you talk. To walk, you walk. »