© Wikicommons
© Wikicommons

L'affaire Pegasus avait secoué la sphère politique ainsi que le petit monde de la cybersécurité l'été dernier. Même si Pegasus a rapidement cessé de faire parler de lui en France, l'Inde ne l'entend pas de cette oreille.

Le gouvernement indien fait partie de ceux accusés d'avoir utilisé Pegasus à des fins de surveillance de sa population, et plus précisément d'opposants au régime de Narendra Modi. En l'absence de démenti formel de la part du Premier ministre indien, la cour suprême du pays a décidé d'ouvrir une enquête sur l'utilisation du logiciel espion par le gouvernement Modi.

Le chef de l'opposition parmi les milliers d'Indiens ciblés par Pegasus

La liste est longue et regroupe un grand nombre de militants, journalistes et opposants politiques, dont Rahul Gandhi, grand critique du gouvernement en place. La surveillance est justifiée par ce dernier comme un moyen de « garantir la sécurité nationale ». La commission de la cour suprême devrait regrouper des experts en cybersécurité jugés impartiaux et indépendants.

Pour rappel, le logiciel Pegasus de la société israëlienne NSO exploite diverses failles pour espionner l'appareil d'un utilisateur. Cela comprend l'accès à ses messageries ou encore l'activation à distance du micro et de la caméra.

Source : Le Monde