Le dossier Assange n’en finit pas de revenir dans l’actualité. Le département américain de la Justice a déposé un nouvel acte d’accusation contre Julian Assange mettant à jour les 18 chefs d’accusation en cours.
D’après le ministère américain de la Justice, Julian Assange aurait cherché à recruter plusieurs pirates informatiques pour mener différentes actions en son nom ; l’un d’entre eux serait un informateur du FBI.
Mise à jour des 18 chefs d’accusation
Il ne s’agit pas à proprement parlé d’un acte d’accusation supplémentaire, mais d’une mise à jour de ceux déjà exprimés, comme l’a déclaré le ministère de la Justice américaine dans un communiqué : « Le nouvel acte d'accusation n'ajoute pas de chefs d'accusation à l'acte précédent de 18 chefs d'accusation rendu contre Assange en mai 2019 ».
Il s’agit donc plus d’une clarification des faits reprochés au fondateur de WikiLeaks en allant plus en profondeur et en ajoutant notamment des faits de complot et de recrutement de pirates issus des groupes Anonymous et LulzSec.
Le ministère de la Justice tente de faire entendre que les faits reprochés à Assange ne se limitent pas à la divulgation de documents, mais qu'ils s'étendent aussi à des actions de piratage, chose pour laquelle la protection de la presse gratuite ne peut être appliquée.
Un pirate de LulzSec, informateur du FBI
Dans son communiqué, le ministère de la Justice précise :
« En 2012, Assange a communiqué directement avec un chef du groupe de piratage LulzSec (qui coopérait alors avec le FBI) et lui a fourni une liste de cibles à pirater. Pour une cible, Assange a demandé au chef de LulzSec de chercher pour WikiLeaks du courrier et des documents, des bases de données et des PDF.
Dans une autre communication, Assange a déclaré au leader de LulzSec que la libération la plus percutante de matériel piraté proviendrait de la CIA, de la NSA ou du New York Times ».
Rappelons que Julian Assange est en état d’arrestation depuis le printemps 2019 au Royaume-Uni pour avoir enfreint les conditions de sa liberté provisoire. Il était réfugié dans l’Ambassade d’Équateur à Londres depuis 2012. Son arrestation est due à un mandat datant de 2012, délivré par le tribunal de Westminster pour non-présentation devant le tribunal.
Source : CNBC