Dans la myriade de fournisseurs VPN accessibles sur le marché, il peut parfois être difficile de se faire une idée des qualités et défauts de chacun d'entre eux, afin d'effectuer le meilleur choix pour sa consommation personnelle. Sécurité, vitesse de connexion, streaming vidéo, torrent… Les facteurs de décision sont nombreux. C’est par ce prisme que nous avons pu nous forger un avis sur PrivateVPN, un jeune fournisseur qui se présente comme particulièrement fiable du point de vue de la sécurité. Est-il si irréprochable ? Propose-t-il les fonctionnalités recherchées par la plupart des utilisateurs de VPN ? Nous nous efforçons de répondre à ces interrogations ici.
- Une interface claire et aisée à prendre en main
- Fiable au niveau de la sécurité
- Peut être employé en Chine
- Un débit de connexion trop lent en utilisation (surtout dans les serveurs lointains)
- Un manque de transparence sur la confidentialité
Qu’est ce que PrivateVPN ?
Créé en 2009 en Suède, PrivateVPN se présente comme une option de Virtual Private Network offrant un bon niveau de sécurisation des données pour des prix attractifs, qui pourrait vous faire hésiter à choisir un VPN gratuit. Il s’agit malgré tout d’une société de plus petite taille que les plus gros concurrents du marché, même si son attractivité repose notamment sur le fait que l’infrastructure du réseau passe par des serveurs appartenant à PrivateVPN dans 10 pays différents. En plus de ces derniers, de nombreux serveurs loués ou dans le cloud permettent de compléter l’architecture réseau du service. Il s’agit donc d’un challenger dans le marché saturé des VPN.
Du reste, PrivateVPN offre la plupart des fonctionnalités recherchées dans un outil de ce type. Ainsi, le logiciel permet de masquer l’adresse IP de l’utilisateur, afin notamment de naviguer de manière anonyme sur le web, et de couper court aux risques d’usurpation. Autre fonction proposée par PrivateVPN : le chiffrement des données de navigation afin qu’elles ne soient pas lues par une personne tierce (mots de passe, coordonnées bancaires, etc).
PrivateVPN est-il gratuit ?
PrivateVPN n’est pas un virtual private network réputé pour sa gratuité, contrairement notamment à AtlasVPN par exemple. Il s’agit bel et bien d’un service payant sous forme d’abonnement ou d’achat unique par mois. Cependant, comme pour la plupart des outils de ce genre, l’organisme responsable de PrivateVPN a mis en place une version d’essai gratuite de 7 jours, qui permet de tester le produit avant de se décider de sa pertinence pour une utilisation personnelle sur le long terme.
L’essai gratuit de 7 jours offre ainsi l’accès à :
La protection anti-brèche IPv6
Chiffrement 2048 bits avec AES-256
10 connections simultanées (10 appareils différents en même temps, avec des adresses IP uniques)
Des serveurs dans 63 pays différents
Une assistance complète
Aucun enregistrement des données
L’App dédiée
D’autre part, comme beaucoup d’autres prestataires de ce type, il est possible de profiter d’une politique de remboursement immédiat (après le paiement d’un abonnement ou d’un achat unique) en cas d’insatisfaction dans les 30 jours qui suivent le paiement.
Tarifs et prix de PrivateVPN
Si PrivateVPN se permet le luxe de ne pas proposer de véritable version gratuite du service (outre la version d’essai de 7 jours), c’est parce que le fournisseur souhaite se démarquer de la concurrence grâce à des tarifs très attractifs. Les prix proposés sont ainsi divisés en 3 offres différentes :
Pour un mois unique d’utilisation sans engagement ni abonnement, PrivateVPN est facturé à 8,60€. Par ailleurs, pendant ces 30 jours d’utilisation, le remboursement est garanti en cas d’insatisfaction.
Pour 3 mois d'utilisation, il existe une offre à 17,15€ pour la totalité de la période. Cela revient à 5,72€ par mois. Il est également possible de se faire rembourser pendant 30 jours si l’on est pas satisfait du fournisseur.
Enfin, l’offre la plus alléchante en termes de prix est celle permettant un abonnement de 3 ans à PrivateVPN. Cela correspond à un virement unique de 68,50€ tous les trois ans, soit 1,90€ par mois. Si cela demande un engagement sur le long terme, il s’agit par ailleurs d’une des offres les plus attractives du marché.
Pour s’abonner au fournisseur, plusieurs moyens sont possibles : on peut à la fois utiliser une carte bancaire (Visa, Mastercard, American Express), Paypal ou même de la cryptomonnaie (Bitcoin). Il n’est cependant pas possible de régler en espèces comme c’est le cas avec ProtonVPN.
Il est par ailleurs important de mentionner que toutes les offres sont similaires dans ce qu’elles permettent en termes de fonctionnalités. D’autre part, toutes trois offrent la garantie de remboursement de 30 jours, et donnent la possibilité de connecter jusqu’à 6 appareils compatibles avec Windows, MacOS, Linux et Android.
Si les prix mis en évidence par PrivateVPN sont particulièrement attractifs, nous pouvons cependant regretter une chose : le fait que l’offre tarifaire passe de 3 mois à 3 ans sans entre-deux. Les personnes souhaitant ainsi profiter d’un abonnement d’un an environ seront obligées de se lancer dans l’abonnement de trois an pour un meilleur prix, ce qui engage sur le long terme.
Télécharger et installer PrivateVPN
L’application Private est accessible assez simplement sur la majorité des systèmes d’exploitation sur ordinateur ou mobile (Windows, Mac OS, Linux, Android et iOS). Cependant, la manière d’aborder l’application selon ces systèmes sera parfois un peu différente.
En effet, sur macOS, PrivateVPN propose par exemple une série de tutoriels pour prendre en main le logiciel et s’entraîner à effectuer quelques tâches simples. L’interface mise en place sur le système d’exploitation d’Apple est particulièrement aisée à aborder, notamment grâce à une ergonomie minimaliste. Plusieurs types d’affichage sont proposés : l’affichage classique permet d’effectuer les actions habituelles, tandis qu’un affichage avancé permet de régler les options de connexion, activer le Kill Switch ou la navigation masquée.
L’application pour Windows ressemble comme deux gouttes d’eau à celle proposée sur macOS, même si elle propose diverses options supplémentaires. Par exemple, les options de fuites DNS et Applications Guard sont présentes uniquement dans la version de Microsoft.
Sur Linux, c’est plus compliqué. Il n’existe en effet pas d’interface graphique pour PrivateVPN : il faut donc jouer avec le terminal pour initier un tunnel VPN. L’installation sur le système d’exploitation est donc plutôt réservée aux utilisateurs initiés.
Sur mobiles (iOS et Android), l’application est assez similaire aux versions pour ordinateur. Elle propose cependant moins d’options et de possibilités de personnalisation, mais dans l’ensemble, elle remplit tous les critères recherchés dans un logiciel de ce genre sur smartphone.
Principales fonctionnalités
Le plus important dans un VPN, c’est la protection des données et la vie privée. Dans le domaine, PrivateVPN a quelques défauts. D’abord, son code source n’est pas open source et ne peut ainsi être surveillé et modifié par des experts. Par ailleurs, aucune société tierce ne vérifie la non-conservation des données. Il faut ainsi se contenter de la politique de confidentialité du service. On regrette aussi que certains des cookies présents sur le site officiel du service soient issus de sociétés publicitaires : cela vient contredire le principe même du respect de la vie privée.
D’autre part, outre sa fonction première de sécurité dans la navigation, PrivateVPN permet le téléchargement de torrents et la lecture de vidéos en streaming, mais nous y reviendrons plus en détail par la suite.
Côté protocoles utilisés, PrivateVPN emploie OpenVPN, L2TP/IPSec et PPTP. Le fournisseur utilise par ailleurs ses propres serveurs DNS afin de limiter les potentielles fuites dans la distribution des adresses IP.
Du reste, le VPN offre l’accès à un certain nombre d’options avancées recherchées dans un outil de ce domaine. Par exemple, on retrouve le Kill Switch (qu’il faut activer, car il est désactivé par défaut), Application Guard qui permet de fermer les logiciels choisis lors de la déconnexion du VPN. On peut par ailleurs activer une connexion masquée qui permet de modifier les données qui transitent par le VPN en un flux HTTPS (cela permet par exemple de contourner les firewalls, comme en Chine). Le fournisseur permet par ailleurs un accès sécurisé aux nœuds de Tor. On regrette cependant l’absence de split-tunneling, afin de router une connexion internet en dehors du VPN afin d’éviter des soucis de connexion.
Tests de vitesse
Si les mesures de vitesse peuvent être approximatives en fonction des performances d’une ligne internet par rapport à une autre (ou même en fonction des jours et heures d’utilisation), elles permettent néanmoins de se faire une bonne idée des performances globales du service en termes de vitesse de connexion. En effet, l’utilisation d’un VPN pouvant réduire les débits de sa connexion, il est important de vérifier ces données avant de se lancer les yeux fermés dans un service de ce genre.
Ainsi, pour faire ce test, nous avons d’abord pu calculer notre débit ascendant et descendant sans avoir lancé le VPN. Nous obtenons 486 Mbps de débit descendant, pour 399 Mbps de débit ascendant. Ensuite, nous nous sommes connectés au serveur Suédois proposé par défaut par PrivateVPN, et avons recommencé l’expérience : cette fois-ci, le débit descendant est descendu à 365 Mbps et le débit ascendant est passé à 211 Mbps. Autrement dit, on a là une baisse d’environ 33% pour le débit descendant, et de presque 50% pour le débit ascendant. Côté ping, les 2ms de notre connexion nue passent ici à 67 ms, ce qui est assez logique puisque l’on s’éloigne de notre serveur dédié.
Ensuite, nous avons réitéré l’expérience avec un serveur situé dans une zone encore plus lointaine : la Corée du Sud. Ici, le ping passe à 494 ms, le débit descendant à 50 Mbps et le débit ascendant à 44 Mbps. Il est donc aisé d’affirmer que nous avons perdu une grosse partie de notre vitesse de connexion en employant PrivateVPN pour se connecter à un serveur lointain. Autant dire que parmi tous les tests effectués, celui-ci est le plus décevant, et ne permet pas une navigation agréable.
Pour les USA, avec ses serveurs très prisés (pour la possibilité de se connecter aux services de streaming géo-lockés), propose une vitesse plus acceptable. Nous nous sommes connectés au serveur de New-York, considéré comme celui offrant la meilleure connexion par PrivateVPN, et nous avons obtenu un ping de 156 ms, un débit descendant de 262 Mbps et un débit ascendant de 133 Mbps. Ainsi, même si la rapidité de la connexion baisse par rapport aux serveurs européens, cela reste honorable.
Dans l’ensemble, les vitesses proposées par PrivateVPN peuvent être considérés comme acceptables, même s’ils sont loin d’être à la hauteur de ce qui est proposé chez la concurrence. En effet, le logiciel impacte sérieusement la connexion, ce qui est un point négatif considérable, surtout si l’on accorde une importance capitale à ce facteur.
Test de sécurité
L’idée derrière PrivateVPN est de masquer l’adresse IP de l’utilisateur et protéger ses données grâce à un cryptage solide. En outre, il gère la connexion grâce à un système de protection contre les fuites IPv6, DNS et la fonction Kill Switch. Autrement dit, même si la connexion VPN lâche de manière inopinée, les données sont malgré tout protégées.
Par ailleurs, pour assurer la sécurité des informations de navigation, PrivateVPN utilise un cryptage conséquent, grâce à un chiffrement de 2048 associé à la norme AES-256. Il s’agit tout simplement d’une référence dans le domaine.
Concernant la transformation des adresses IP, notre test permet de confirmer que l’outil fonctionne bien. En effet, avec une connexion nue (sans VPN), l’adresse IP de l’utilisateur est exposée. En revanche, avec PrivateVPN, l’adresse IP change toujours pour s’adapter au serveur choisi par l’utilisateur. Ainsi, dans son fonctionnement, le fournisseur semble particulièrement fiable.
Reste seulement un point d’ombre, à savoir le fait que la non-conservation des données privées soit assez nébuleuse, et uniquement annoncée par la politique de confidentialité du site. Mais aucun organisme tiers n’a été en mesure de confirmer ces dires.
PrivateVPN pour le streaming
Si les VPN sont beaucoup utilisés pour ce qu’ils apportent au niveau de la sécurité des données sur le net, ils sont également un bon moyen de contourner les restrictions de localisation des services de streaming. Ainsi, en prenant l’adresse IP d’un serveur situé à l’autre bout du monde, on peut débloquer du contenu et accéder à une toute nouvelle offre sur les sites de streaming vidéo comme Netflix, Amazon Prime ou Hulu.
Cependant, tous les fournisseurs VPN ne sont pas égaux dans leur utilisation et leur rapport au streaming. La bonne nouvelle, c’est que PrivateVPN semble s’en sortir d’une belle manière. Nous avons en effet pu activer le VPN sur une localisation américaine, puis ouvert deux services de streaming (Netflix et Amazon Prime). Ensuite, nous avons tenté de lire du contenu normalement accessible uniquement dans la région. Ces contenus étaient accessibles directement. On regrette cependant une chose : l’expérience de lecture n’est pas encore optimale. En effet, les temps de chargement s’avèrent plus longs que la moyenne, et il faut patienter quelques minutes avant de bénéficier d’une image de qualité satisfaisante. Malgré tout, le contenu est accessible, même s’il faut s’armer de patience.
Ainsi, si l’expérience a porté ses fruits, il faut bien avouer que d’autres fournisseurs comme NordVPN ou même ExpressVPN offrent un service de meilleure qualité pour le streaming.
PrivateVPN pour le torrent
Outre le streaming, les VPN sont également très populaires pour le P2P et le téléchargement de torrents. Et PrivateVPN s’en sort très bien dans cette section également. Le fournisseur prend en charge le P2P de manière illimitée. Cela signifie que l’on peut télécharger sans limite de volume, le tout en étant entièrement couvert. D’autre part, il est important de prendre en compte que le service suédois ne met pas à disposition de serveur spécifique pour le téléchargement de fichiers de ce genre.
Cependant, si l’on considère le fait que la vitesse de connexion proposée par PrivateVPN n’est pas optimale comparée à d’autres fournisseurs, alors on tient là le plus gros défaut du service pour le téléchargement de torrents. En effet, on peut télécharger des torrents, mais de manière plus lente que la moyenne. Pour pallier cette situation, le service client indique qu’il vaut mieux utiliser les serveurs situés en Suède pour profiter de meilleurs débits, mais après essai, l’amélioration semble dérisoire.
Réseau Pays et Serveur de PrivateVPN
Le service proposé par PrivateVPN est disponible dans de nombreux pays. Il offre l’accès à plus de 200 localisations de serveurs basés dans plus de 60 pays différents.
Il est néanmoins important de signaler que le siège social du logiciel est situé en Suède, à savoir un des pays membres de l’alliance des 14 Eyes. Pour rappel, cette alliance, aussi nommée SIGINT Seniors Europe, correspond à des accords de partage des données de surveillance entre les pays membres et la NSA. Ainsi, en plus des pays de l’alliance des 5 Eyes, à savoir les USA, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande, l’alliance des 14 Eyes rajoute la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et enfin la Suède.
Malgré cette dépendance qui pourrait poser des soucis aux utilisateurs les plus pointilleux au niveau de la sécurité des données, PrivateVPN indique dans sa politique de non-conservation des données que ni les données de connexion ni les adresses IP ne sont gardées par l’organisme.
PrivateVPN sur iPhone et Android
Sur mobile, que ce soit sur iPhone (iOS) ou smartphone Android, PrivateVPN offre une version assez similaire à celle sur ordinateur. Il est une fois de plus possible d’y choisir un protocole de connexion, mais attention : seul OpenVPN est disponible, alors que la plupart du temps c’est plutôt IKEv2 qui est privilégié sur la plateforme.
Du reste, l’interface est assez simple d’utilisation et aisée à prendre en main, d’autant qu’elle ressemble en tous points à celle du logiciel de base pour Windows ou MacOS.
Conclusion et Avis
Indéniablement, PrivateVPN présente de nombreux points positifs qui pourraient faire pencher la balance en sa faveur dans le choix d’un nouveau VPN. Ses tarifs sont très attractifs, surtout si l’on décide de s’abonner pour 3 ans. Il permet la connexion en Chine (ce qui est un fait plutôt rare et qui peut évoluer avec le temps) et propose de bons paramètres de sécurité avec les fonctionnalités phares d’un VPN (Kill Switch, cryptage 2048 bits AES-256). Il autorise par ailleurs le trafic P2P pour le torrent et permet de débloquer certains catalogues de services de streaming vidéo (Netflix, Hulu, Amazon Prime Videos, etc). En termes d’accessibilité et d’ergonomie, c’est un sans-faute également puisque PrivateVPN est simple et agréable à utiliser sur tous les supports compatibles, ces derniers étant nombreux (Windows, MacOS, Linux, Android, iOS).
Malgré toutes ces qualités, PrivateVPN n’est pas parfait, et le constat global est à nuancer par certains facteurs plutôt négatifs. Par exemple, la qualité de débit de connexion souffre globalement dès que l’on se connecte à un serveur étranger. Ce débit de connexion en dents-de-scie peut d’ailleurs parfois rendre l’expérience de streaming et le torrent un peu décevante. On regrette par ailleurs que le site ne soit pas entièrement transparent à propos de sa politique de confidentialité, même si cette dernière semble satisfaisante dans les grandes lignes. Enfin, le nombre de serveurs et de localisations semble insuffisant à notre goût, surtout par rapport à la concurrence.
Dans l’ensemble, si l’on privilégie la sécurité pour un bon prix, PrivateVPN demeure une option honorable. En revanche, si l’on recherche un bon débit de connexion et un service optimal pour regarder des séries normalement géolockées sur Netflix ou télécharger des torrent, d’autres options seront plus adaptées.
PrivateVPN demeure une option honorable si l'on accorde de l'importance à la sécurité dans l'emploi d'un VPN. Le fournisseur est agréable d'utilisation et très accessible en termes de tarifs et de plateformes supportées. En revanche, si l’on recherche un bon débit de connexion et un service optimal pour regarder des séries normalement géolockées sur Netflix ou télécharger des torrent, d’autres options seront plus adaptées.
- Une interface claire et aisée à prendre en main
- Fiable au niveau de la sécurité
- Peut être employé en Chine
- Un débit de connexion trop lent en utilisation (surtout dans les serveurs lointains)
- Un manque de transparence sur la confidentialité
Nos autres avis sur les VPN :
Private VPN - FAQ
Private VPN fonctionne-t-il en Chine ?
Contrairement à d’autres virtual private network, PrivateVPN est une excellente option pour la Chine grâce notamment à son mode StealthVPN. Ce dernier permet de masquer le fait que l’on emploie un outil de ce genre, afin de contourner les blocages du Grand Firewall Chinois. D’ailleurs, sur sa page FAQ, le fournisseur explique que certains utilisateurs en Chine rencontrent plus de succès avec le protocole L2TP, plutôt qu’OpenVPN, qui se fait souvent remarquer par le Firewall. Cependant, il est important de prendre en compte que la situation à propos des VPN employés en Chine évolue de manière constante, il est donc possible que dans un futur proche, PrivateVPN rencontre lui-aussi des soucis d’utilisation dans le pays.
Quid de l’assistance technique et du service client ?
La plupart des tutoriels proposés par le fournisseur sont en anglais, il est donc recommandé d’avoir un bon niveau dans la langue de Shakespeare pour naviguer dans les menus et les aides fournies par PrivateVPN. En cas de souci, il est possible de contacter le service client par mail, ou par messagerie instantanée, cette dernière étant directement intégrée à l’application elle-même. Par chat, les réponses du support technique sont généralement rapides et concises.
PrivateVPN propose-t-il un bloqueur de publicités ?
Contrairement à d’autres fournisseurs, PrivateVPN ne permet pas de bloquer les publicités grâce à un outil proposé en natif. Il faudra donc s’en procurer un indépendamment du VPN pour profiter de cette fonctionnalité.