La plainte précise qu'une fois installées « ces applications se nourrissent subrepticement, dérobent et font un upload du carnet d'adresses du possesseur du téléphone sans qu'il le sache ou qu'il puisse donner son consentement ». Elle se base également sur des constatations du New-York Times de février dernier.
A cette époque, un développeur a découvert que les communications entre le programme et les serveurs du réseau social Path transmettaient des informations personnelles comme le carnet d'adresses entier (incluant les noms, les e-mails et les numéros de téléphone) au format .plist (fichier préférence). Malgré les excuses des dirigeants de Path, les plaignants souhaitent que les éditeurs revoient en profondeur leurs politiques de confidentialité.
En Californie, la justice a déjà demandé aux sociétés concernés (Amazon, Apple, Google, Hewlett-Packard, Microsoft et RIM) de renforcer leurs mesures de protections pour les détenteurs de smartphones qui téléchargent des applications mobiles mais également de mieux contrôler les applications proposées. Un accord-cadre pourrait ainsi être trouvé d'ici les prochains jours. A défaut, ces éditeurs pourraient devoir verser aux victimes des dommages et intérêts.
TX US District Court - Class Action