Sur Windows Phone et prochainement Windows 10, l'assistante virtuelle Cortana concrétise les travaux de Microsoft en matière de reconnaissance vocale et d'intelligence artificielle. L'application propose aussi bien de répondre à des questions, d'effectuer des recherches locales ou sur Internet ou encore de prendre la main sur diverses applications comme le calendrier, le carnet d'adresses ou encore le téléphone.
Après plusieurs mois de spéculation, Microsoft a confirmé le mois dernier la disponibilité prochaine de Cortana sur d'autres plateformes et notamment Android et iOS. Pour la société il s'agit encore une fois de proposer ses propres services face aux solutions concurrentes ; en l'occurrence Siri et Google Now. Microsoft déploie une stratégie similaire avec l'ensemble de ses services ou ses applications d'Office.
Sur son blog officiel, la firme de Redmond a présenté l'intégration de Cortana au sein de la console Xbox One mais a également précisé : « à partir de juillet l'application bêta pour les téléphones Android sera disponible à l'évaluation en tant qu'assistant pour les PC Windows 10 ».
Concrètement, l'application fonctionnera de la même manière que sur Windows Phone. Il sera donc possible de formuler diverses questions en langage naturel pour obtenir des réponses directes. Microsoft précise que le mobinaute sera en mesure de dicter un rappel depuis son smartphone Android pour obtenir ensuite une notification sur son PC ou sur la TV équipée de Xbox One, à condition bien sûr d'être connecté sur le même compte utilisateur.
Pour l'heure nous ne disposons pas de détails sur cette version de Cortana mais l'on imagine que si Microsoft présente cette dernière comme un assistant pour Windows 10, c'est qu'elle ne fonctionnera pas aussi bien en tâche de fond sur Android que sur Windows et pourrait ne pas englober toutes les fonctionnalités aujourd'hui présentes sur la gamme Lumia.
Si la stratégie globale de Microsoft portée sur ses services devrait permettre d'attirer de nouveaux utilisateurs au sein de l'environnement Windows, et pourquoi pas les convaincre de payer des souscriptions premium (Office 365, Xbox Live, crédits Skype...), l'on pourrait toutefois se demander ce qui retient les utilisateurs actuels de migrer vers les plateformes concurrentes. Car indirectement Microsoft facilite de plus en plus leur transition vers un autre écosystème.
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