Les systèmes de vérification des applications Tinder et Grindr font faire l'objet d'examens approfondis au Royaume-Uni, la faute à des scandales sexuels liés à des mineurs.
Si l'application de rencontre Tinder poursuit son développement avec succès - plus d'un million de nouveaux abonnés enregistrés en 2018 -, ses systèmes de sécurité posent question de l'autre côté de la Manche au même titre, d'ailleurs, que ceux de Grindr (application destinée aux homosexuels, bisexuels et transsexuels). En cause : des scandales sexuels impliquant des mineurs, récemment mis au jour par le média The Times.
Analyser les outils de vérification
Les deux services vont ainsi faire l'objet d'examens approfondis à la demande de Jeremy Wright, Secrétaire d'Etat au Numérique, à la Culture, aux Médias et au Sport, comme le rapporte Engadget. L'intéressé souhaite ainsi analyser les systèmes de sécurité et de vérification relatifs à l'âge des utilisateurs. L'objectif étant de savoir si les outils mis en place par les plateformes protègent bel et bien les mineurs.En cas de réponses n'étant pas à la hauteur de ses attentes, Jeremy Wright se dit prêt à prendre de nouvelles mesures. Les deux sociétés assurent qu'elles utilisent des systèmes automatisés et humains sûrs, capables d'empêcher des utilisateurs âgés de moins de 18 ans de s'inscrire à leur service. Et Grindr d'insister : « Nous travaillons continuellement sur nos processus d'authentification ».