Julie Chapon, cofondatrice de Yuka, reçoit le Bold Future Award

Bastien Contreras
Publié le 02 décembre 2019 à 18h47
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© Yuka

Dans le cadre du programme Bold by Veuve Clicquot, qui soutient les femmes entrepreneures, la marque de champagne a choisi de récompenser Julie Chapon, cofondatrice de Yuka. Au-delà de sa réussite en tant que cheffe d'entreprise, c'est également son engagement pour l'environnement que l'entreprise a souhaité mettre en avant.

La marque Veuve Clicquot, appartenant au groupe LVMH, tire son nom de son ancienne dirigeante. En effet, en 1805, à la disparition de son mari, Barbe-Nicole Clicquot-Ponsardin devient la première femme à prendre la tête d'une maison de champagne. Surnommée « la Veuve Clicquot » après cet événement, elle aidera la société à devenir une référence internationale.

Récompenser les femmes entrepreneures

C'est en hommage à cette cheffe d'entreprise que fut créé, en 1972, le prix Veuve Clicquot de la femme d'affaires. Par la suite, pour pouvoir mettre en avant différentes réussites féminines, la marque a décidé de concevoir un programme dédié aux femmes entrepreneures, baptisé Bold by Veuve Clicquot. Parmi les différentes actions prévues par l'initiative, l'entreprise remet chaque année le Bold Woman Award, héritier du prix Veuve Clicquot de la femme d'affaires, et le Bold Future Award, pour récompenser celle qui représente l'avenir de l'entrepreneuriat féminin, aux yeux de la maison de champagne.

Lors de l'édition 2019, le premier prix cité a été remis à Chrystèle Gimaret, fondatrice d'Artupox International, entreprise de nettoyage écologique BtoB. Quant au second, il a été attribué à Julie Chapon, cofondatrice de l'application Yuka. Les deux femmes ont été célébrées pour « leur audace entrepreneuriale, leur capacité à réinventer les codes et traditions de leur industrie et leur approche éthique et engagée ».


Une application vouée à disparaître ?

Après cinq années passées au sein du cabinet de conseil Wavestone (ex-Solucom), Julie Chapon a cofondé Yuka avec deux amis, à l'issue d'un hackathon (un événement dédié à la programmation informatique), en 2017. Son but : permettre aux consommateurs de comprendre l'impact sur leur santé des produits alimentaires et cosmétiques qu'ils achètent. En scannant le code-barres, ils peuvent ainsi obtenir un score de qualité pour l'article considéré, mais également des suggestions de produits du même type avec une meilleure note.

Aujourd'hui, Yuka recenserait 17 millions d'utilisateurs. Un succès qui pousse les industriels, tels que Nestlé, Carrefour ou Unilever, à revoir leurs recettes, afin d'améliorer leur score sur l'application.

Pourtant, Julie Chapon n'a pas pour ambition de faire de l'entreprise une licorne, loin de là. Si l'application va prochainement s'enrichir d'informations sur l'empreinte environnementale des produits, elle n'aurait pas pour vocation à durer. D'ici dix ans, sa cofondatrice espère même que « Yuka n'existera plus, car les industriels auront fait le job ».

Source : Les Echos
Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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Yuka n’est qu’un cheval de Troie destiner à collecter des informations pour Facebook. D’autre applications du même genre utilisant la même base de données (Open Food facts) existent et ne demandent pas, pour les utiliser, de fournir une adresse email ou pire de se connecter avec son compte Facebook.

plinn

Tout à fait d’accord.
Ou comment faire du hype sur une appli qui exploite une base de donnée OpenSource et collaborative pour collecter des données personnelles.
Et ce sont eux qui sont encensés!

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Mais prenez vos cachets les gars, ça ira mieux !

Yuka aide beaucoup à faire le bon choix dans les aliments de tous les jours que l’on achète dans les supermarchés, car nous ne somme pas tous biologiste ou chimiste pour décortiquer rapidement et correctement la composition de nos aliments / produits de beauté.

Bref, comment pouvez-vous simplement être si égotistes au point de décourager certains de télécharger une telle application d’intérêt public !

C’est presque criminel ce que vous dites !

Cette application a forcé beaucoup d’industriels à revoir leur copies quant à la composition de ce qu’ils vendent, ce que l’état (élu par le peuple pour le peuple, en théorie) n’a jamais réussi à faire ou avec beaucoup de mal et pas si correctement que ça !

Ne seriez-vous tout simplement pas des lobbyistes / criminels en puissance ???

J’exagère volontairement mes propos en réponse aux vôtre, juste pour que vous constatiez dans vos neurones de trollers comme ça peut être bien débile de dire n’importe quoi sur la toile !

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