Dans un communiqué (.pdf), l'AEPD estime que la firme n'a demandé aucune autorisation aux personnes concernées pour collecter ce type d'informations. Il faut croire que Google aurait ainsi récolté une véritable mine d'informations comme des adresses e-mails mais aussi des identifiants et mots de passe de connexions. Pire elle accuse également la firme d'avoir eu accès au contenu de certaines boîtes e-mails...
La commission estime alors que Google est allé à l'encontre de nombreux règlements et qu'il s'agit de « faits très graves » pouvant être sanctionnés d'amendes allant jusqu'à 600 000 euros. Si l'Espagne continue de se préoccuper de cette affaire, il faut également savoir que la Cnil française enquête toujours sur le sujet mais que d'autres Etats ont réglé la question. Pour exemple, l'Irlande a accepté qu'une entreprise tierce efface les données concernées.