Télétravail et confinement obligent, le service de transfert de fichiers volumineux enregistre une très nette augmentation de son trafic journalier ces derniers jours.
Depuis que les Français doivent respecter un confinement décrété le 16 mars et en vigueur depuis le 17 mars - voire même avant - avec un appel massif au télétravail, les habitudes évoluent, les usages se bousculent. Le service de partage de fichiers en ligne français Smash est à ce titre plus sollicité que d'habitude. La crise sanitaire provoquée par le coronavirus a globalement entraîné une « augmentation de plus de 50 % de notre trafic journalier », nous confie son cofondateur Rémi Gouedard-Comte.
Les envois de fichiers en interne bondissent
Le principe de Smash, rappelons-le, est simple. Gratuit, sans publicité, le service permet de transférer des fichiers en ligne, sans limite de taille, ce qui est un avantage non négligeable par rapport à WeTransfer. Mais les deux ne visent pas nécessairement le même public. « On s'adresse davantage aux entreprises qu'eux », nous rappelait récemment Smash. Et le service possède quelques clients de premier ordre, comme Disney, Universal Music ou la Mairie de Paris.Revenons au contexte actuel, largement (si ce n'est totalement) dominé par le Covid-19. Pour Rémi Gouedard-Comte, la progression du trafic actuelle joue en la faveur de « l'augmentation du nombre moyen de téléchargements par Smash ». En réalité, cela s'explique par la croissance du nombre de Smashs (envois) à usages interne au sein des entreprises, on imagine par exemple la direction d'une société qui adresse des documents à l'ensemble de ses collaborateurs.
La décla' :
« Sachez que nous sommes prêts à envoyer du lourd avec vous : nous nous sommes organisés afin d'être encore plus à l'écoute de vos besoins et de vos interrogations, en cette période particulière. Nous sommes sur le pont et notre service sera à la hauteur de vos besoins en transfert de fichiers, aussi nombreux et volumineux qu'ils soient »
Rémi Gouedard-Comte, Smash.
« Sachez que nous sommes prêts à envoyer du lourd avec vous : nous nous sommes organisés afin d'être encore plus à l'écoute de vos besoins et de vos interrogations, en cette période particulière. Nous sommes sur le pont et notre service sera à la hauteur de vos besoins en transfert de fichiers, aussi nombreux et volumineux qu'ils soient »
Rémi Gouedard-Comte, Smash.
Une augmentation des souscriptions à l'offre mensuelle
Si Smash est une plateforme gratuite, elle dispose de deux abonnements payants, Pro et Team, destinés aux professionnels, qui permettent notamment de stocker des fichiers durant 365 jours et de bénéficier d'un traitement prioritaire des transferts pour des fichiers dont la taille dépasse les 2 Go. Il est intéressant de se demander si l'épisode du coronavirus booste la partie payante de Smash. Et depuis quelques jours, l'entreprise note bien une augmentation significative de souscriptions online à son offre mensuelle.En outre, les expérimentations du service se multiplient au sein d'organisations privées ou publiques. La firme a ainsi décidé de prolonger gracieusement la durée des expérimentations en cours pour que les organisations puissent utiliser l'application durant le confinement. « Notre objectif pendant cette période exceptionnelle est d'offrir gratuitement un service performant et sécurisé qui permet d'améliorer les conditions de télétravail pour que les entreprises puissent continuer de travailler et d'avancer », nous explique Rémi Gouedard-Comte.