Rogue Spear : Black Thorn

Honkytonk Man
Publié le 06 décembre 2001 à 15h28
Juste avant de nous proposer son dernier bébé, Ghost Recon, Redstorm remet une couche à la série des Rainbow Six. Le terme série est ici loin d'être usurpé et le pauvre Rocky Balboa (les films) ferrait presque pâle figure : on a commencé par Rainbow Six qui a fait un carton à l'époque, Eagle Watch son add-on, puis ont suivi Rogue Spear, Covert Ops, Urban Operations et maintenant Black Thorn.


6ème Rappel

Avant d'entrer dans le vif du sujet, un petit rappel pour les "gamers" tombés de la dernière pluie : Black Thorn et ses prédécesseurs sont loin de n'être que de vulgaires shoot 3D. Ici, vous êtes en charge d'un groupe d'intervention d'élite et vous devez préparer autant que conduire leurs missions d'assaut.
La phase de préparation est ce qui a principalement fait le charme de la série avec différentes étapes : constitution de l'équipe, définition de l'armement et mise au point des déplacements.


Chaque agent qu'il est possible d'enrôler possède ses caractéristiques propres et il faudra panacher les équipes en se servant des informations recueillies par les services de renseignement. Un expert en électronique pour désamorcer une bombe, un ou plusieurs snipers, des spécialistes de l'explosif... Le choix des coéquipiers influera fortement sur la réussite de la mission.

Là où le jeu prend tout son intérêt, c'est avec la phase de planification des déplacements. Sur une carte en vue 2D ou 3D, il faut décrire les mouvements des différentes équipes. A chaque point de contrôle peut être associé une attitude (prudent, normal, rapide), une action (couvrir, balancer une grenade, sniper...) ainsi qu'une synchronisation avec les autres équipes. Il est ainsi par exemple possible de faire rentrer les quatre équipes par les quatre portes d'une pièce, au même moment !

Après la phase de préparation vient la phase d'action. On choisit de prendre le contrôle d'une des équipes ou bien de lancer l'attaque en vérifiant que la planification s'est bien passée. A tout moment, la prise de contrôle d'une équipe est possible et le jeu se passe comme dans n'importe quel shoot 3D : il faut casser du terroriste !


Et ça continue, encore et encore

Les aficionados des précédents épisodes auront tout de suite compris que pas grand chose n'a changé depuis les précédents épisodes. Le moteur 3D utilisé pendant les scènes d'action est resté le même qu'au début des Rainbow Six... Il y a quatre ans ! Autant dire que juste après avoir joué à Return to castle wolfenstein, le contraste est détonnant : on a un peu l'impression de se retrouver devant un Amstrad CPC, c'est fade et c'est lent.


L'intelligence artificielle des terroristes, loin d'être un modèle du genre, n'a pourtant pas plus évolué que le moteur graphique. Neuf nouvelles missions et de nouvelles armes font leur apparition, mais cela ne sera pas suffisant pour raviver la flamme (d'amour ?) qui a animé les aficionados. Le mode multijoueur reste, lui-aussi, presque inchangé par rapport aux précédentes versions.

Même si Black Thorn est stand-alone (il ne nécessite pas d'autre version du jeu pour fonctionner), il reste trop cher (200F) pour pouvoir intéresser les adeptes de la série qui se dirigeront plutôt vers une vraie nouveauté (Ghost recon ? du même éditeur !). Ceux qui découvrent le genre, préféreront pour leur part investir dans un des précédents épisodes que l'on peut trouver d'occasion pour quelques dizaines de francs.

Graphismes : 8/20
Bande son : 10/20
Intérêt : 8/20
Durée de vie : 14/20
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