Archos, qui se félicitait récemment des résultats enregistrés sur la fin de l'année 2010, va continuer cette année à étoffer ses gammes de tablettes tactiles. Aux côtés des produits commercialisés sous sa propre marque, le fabricant français lancera une nouvelle série griffée Arnova, qui est également le nouveau nom d'une filiale située à Hong Kong.
De ces tablettes, on ne sait pour l'instant pas grand chose si ce n'est qu'elles adopteront Android et seront déclinées en versions 7, 8 et 10 pouces, avec des prix qui s'échelonneront de 99 à 199 euros pour l'Arnova 7, 129 à 199 euros pour l'Arnova 8 et 199 à 249 euros pour l'Arnova 10.
Pour atteindre ce niveau de prix, Archos devra logiquement concéder divers compromis : écran capacitif, connectique 3G ou dernières versions en date d'Android ne seront donc peut-être pas de la partie. D'après certaines rumeurs parties des Etats-Unis, l'Arnova 8 pourrait ainsi se contenter d'un processeur ARM à 311 MHz, de 8 Go de stockage et de la version 1.5 d'Android.
Sur la version 10 pouces, Archos met pour l'instant en avant un écran « haute définition » (sans donner de chiffres), ainsi qu'une webcam dédiée à la vidéoconférence ou la présence d'un port hôte USB permettant de relier clavier ou disque dur externe. Elle a déjà fait l'objet d'un dépôt de dossier auprès de la FCC américaine, dont est extrait l'illustration ci-dessous. La version 8 pouces serait selon la communication du fabricant tournée vers la mobilité, et disposerait d'un écran 4:3. Le modèle 7 pouces serait quant à lui destiné à un usage familial. Ce positionnement, qui apparaît identique à celui des actuelles tablettes Archos conduira-t-il le fabricant à déplacer les produits commercialisés sous sa propre marque vers d'autres segments de marché ?
Pour développer cette nouvelle gamme, Archos va adopter en Chine une structure à deux étages : une première filiale, baptisée Archos Technology Shenzhen, grâce à laquelle le groupe espère être en mesure d'obtenir des subventions de l'état chinois ou, pourquoi pas, s'introduire localement en bourse, puis une seconde société, filiale à 100% de la précédente, basée à Hong Kong et chargée de l'exportation des produits.