Hisense HS312 lifestyle

Comme tout bon fabricant de téléviseurs qui se respecte, Hisense complète ses écrans par des barres de son. La HS312 se situe juste en-dessous du haut de gamme. Cette barre dédiée uniquement au home cinema va droit au but. Le Dolby Atmos est au programme pour une immersion sonore globale, sans ajout d’enceintes surround. La HS312 se situe dans un créneau chargé en termes de concurrence. Voyons de quelle façon elle tente de tirer son épingle du jeu.

Les plus
  • Simplicité et efficacité
  • Raccord acoustique barre/caisson
  • Afficheur en façade
  • Connectique bien positionnée
Les moins
  • On cherche l’effet Atmos
  • Volume minimal trop élevé
  • Déséquilibre des voix

La marque chinoise Hisense a su se faire un nom sur le marché mondial en quelques années. Cinquantenaire dans son pays d’origine, elle couvre de nombreuses familles de produits dans l’électronique grand public et l’électroménager. Elles se sont exportées petit à petit dans d’autres pays. Au goût du jour, les téléviseurs Hisense bénéficient des dernières technologies d’image et de toutes les fonctionnalités connectées. La marque se trouve être également l’instigatrice des Laser TV, ces vidéoprojecteurs à très courte focale à poser sur le meuble TV au pied du mur.

Pour des propositions audiovisuelles complètes, Hisense ne pouvait pas passer à côté des barres de son. La gamme comporte cinq modèles seulement : trois d’entre elles décodent le Dolby Digital pour faire du 2.1, les deux autres vont jusqu’au Dolby Atmos. Seul le haut de gamme est compatible DTS. Mis à part un seul modèle, tous les autres sont accompagnés d’un caisson de basse sans fil. En revanche, l’utilisation mixte cinéma et enceinte connectée ne fait pas partie des priorités de Hisense car aucune de ces barres n’a le WiFi. Elles couvrent l’essentiel pour ajouter le son cinema à un téléviseur sans chercher à en faire beaucoup plus.

©Hisense
©Hisense

Fiche technique Hisense HS312

Résumé
Kit d'enceinte3.1
Format(s) audio supportésAAC, Dolby Atmos, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, MP3, WAV, WMA
Puissance admissible300W
High-Res audioNon
Entrée audioAudio numérique S/PDIF Coaxiale, Audio numérique S/PDIF Optique, Prise casque - Jack 3.5mm, HDMI
Wi-FiNon
Performances
Kit d'enceinte3.1
Système de compression numériqueDolby Atmos, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD
Format(s) audio supportésAAC, Dolby Atmos, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, MP3, WAV, WMA
Puissance admissible300W
Réponse en fréquence40 - 20000 Hz
Bande passante20 - 20 kHz
Puissance admissible - Caisson de basse120W
Caractéristiques techniques
High-Res audioNon
Entrée audioAudio numérique S/PDIF Coaxiale, Audio numérique S/PDIF Optique, Prise casque - Jack 3.5mm, HDMI
Supports de stockage supportésClé USB
Nombre de haut-parleurs7
Nombre de voies3
Connectivité
Wi-FiNon
MultiroomNon
EthernetNon
BluetoothOui
Bluetooth Version5.0
NFCNon
Caractéristiques physiques
Hauteur90mm
Largeur980mm
Profondeur62mm
Poids3,000g
Poids - Caisson de basse5,500g

Design : esthétique passe-partout

Rien de plus classique que cette barre de son HS312 : aucune fioriture, pas plus de matériaux luxueux, mais un coffret parallélépipédique en imitation aluminium brossé noir. La seule fantaisie tient dans le dessin original des perforations de la grille de protection des haut-parleurs.

©Alban Amouroux pour Clubic

Le caisson de basse ressemble à la plupart des caissons dans la même gamme de prix. Recouvert d’une finition granuleuse, son volume s’étend à la verticale. Le haut-parleur se positionne face au sol, les ondes se fraient un chemin entre les pieds rehausseurs en caoutchouc.

©Alban Amouroux pour Clubic

La barre s’installe au mur en supprimant les deux vis à l’arrière pour les remplacer par des vis spéciales et des attaches murales fournies.

©Alban Amouroux pour Clubic

Équipement : 7 haut-parleurs pour du 3.1

Le système HS312 contient sept haut-parleurs pour un fonctionnement en 3.1. Deux haut-parleurs, un tweeter et un médium, constituent chacun des trois canaux dans la barre. Le caisson reçoit un subwoofer de 20 cm de diamètre à la construction sérieuse en termes de membrane comme de suspension. Sa qualité de conception se révèle être supérieure à beaucoup de caissons concurrents. 

©Alban Amouroux pour Clubic

Hisense annonce 600 Watts maximum au total. Ils sont divisés par deux en termes de puissance efficace, ce qui apparaît plus raisonnable. Le caisson reçoit 120 Watts, chaque canal a droit à 60 Watts. 

©Hisense

La bande passante du système est précisée, une information souvent peu présente dans les caractéristiques. S’étendant de 40 à 20.000 Hz, elle semble correspondre aux capacités des haut-parleurs présents sans chercher à faire de l’esbroufe avec des chiffres inatteignables. 

Connectivité : beaucoup d’entrées physiques

Comme nous l’expliquions en introduction, la HS312 fonctionne à l’économie. Vous ne trouverez donc pas de connectivité réseau pour AirPlay, Chromecast ou DTS Play-Fi. Mais tout n’est pas perdu avec une connectique physique foisonnante à ce niveau de tarif. Hisense a prévu trois entrées audio, une dotation assez rare : un mini-jack, une prise numérique coaxiale et une entrée numérique optique. 

©Alban Amouroux pour Clubic

Elles sont complétées par un port USB-A acceptant la lecture de fichiers. Mais celle-ci avoue vite ses limites : clé USB inférieure à 32 GB et seulement du MP3, du WAV ou du WMA. La lecture de tous les morceaux à la suite sans savoir où l’on se trouve n’est pas très pratique. Nous avons préféré utiliser le Bluetooth.  

©Alban Amouroux pour Clubic

Côté vidéo, nous avons droit à deux entrées HDMI et une sortie ARC/eARC. Elles sont compatibles 4K mais pas avec les HDR dynamiques. Notez également que le DTS ne produira aucun son à travers la HS312. De plus, le LPCM n’est pas supporté à travers la connexion HDMI ARC, mais il passe sur les deux entrées. 

©Alban Amouroux pour Clubic

Vous noterez le positionnement à plat sous la barre facilitant les connexions et l’organisation des câbles. Sur beaucoup trop de barres, les prises sont encastrées dans des renfoncements à 90° gênants pour les cordons aux prises un peu trop grosses.

Ergonomie : tous les réglages sont sur la télécommande

L’absence de connexion réseau indique une mise en service simple. Nous avons relié la barre en HDMI ARC à un téléviseur et tout a fonctionné du premier coup. Le volume de la télécommande de la TV a pris la main de celui de la barre, confirmé par l’écran en façade indiquant son niveau.

©Alban Amouroux pour Clubic

Les quelques réglages disponibles disposent de leurs touches dédiées sur la télécommande de la barre Hisense. Nous avons le choix entre 5 modes audio : Music, Movie, News, Sport, Night. Ils sont complétés par un mode surround jouant à la fois sur la virtualisation et le renforcement des dialogues. 

©Hisense

Lorsque la source audio est en Dolby Atmos, les réglages audio se désactivent mais le mode surround reste toujours accessible. Il existe en plus un réglage de latence de 10 à 200ms pour rattraper un éventuel décalage entre le son et l’image.

©Alban Amouroux pour Clubic

L’affichage du nom de l’entrée restant constamment actif sur l’afficheur, la télécommande permet de moduler sa luminosité via les touches dimmer.

Analyse : un son posé manquant d’ampleur

Les modes d’écoute agissent sur l’équilibre des fréquences avec plus de graves en mode Movie, pas du tout en mode News et un son étouffé en mode Night. Tout cela s’avère cohérent. Ces modes ne jouent absolument pas sur la taille de la scène ni sur les effets sonores. Le caisson reproduit les basses de façon entrainante, avec de l’impact et de la descente vers l’infra. Il tient bien la cadence mais il reste assez localisable, la faute à sa conception : un haut-parleur dirigé vers le sol, très proche du sol. Dans une maison sur une dalle, cela contribuera à renforcer la présence. Au contraire, il faudra le calmer en appartement ou sur un plancher en bois.

©Alban Amouroux pour Clubic

En écoute Dolby Atmos, nous avons commencé sans activer le mode surround. Sans ce mode, l’essentiel du son se positionne en façade. Un effet de verticalité en frontal existe mais il nous manque l’immersivité. Toutefois, l’ensemble est équilibré, bien que les voix se noient un peu dans le reste du message. En activant le mode surround, c’est tout le contraire. Les voix deviennent très présentes, trop à notre goût, à la limite de l’agressivité parfois. Elles s’accompagnent d’une projection sonore comme d’une profondeur vraiment timides, voire inexistantes selon les films.

Le son ne s’étend pas vraiment vers les côtés. Nous restons dans une sorte de tunnel entre l’écran et le canapé où se développent parfois des effets en profondeur ou légèrement en hauteur. L’ensemble décolle d’environ 1m50 au-dessus de la barre, pas plus. Les effets Atmos ne vont pas jusqu’à nous faire croire qu’ils viennent du plafond : l’essentiel se passe devant nous. Le mode surround renforce à ce point le son que le réglage de volume laisse peu de latitude. A 5 sur 50 au maximum, il semble déjà trop élevé pour une écoute à niveau normal.

©Alban Amouroux pour Clubic

Sur la musique, le surround peut se basculer sur OFF pour plus de fidélité avec une restitution des voix décollées de la barre. Les effets stéréo avec des instruments placés complètement à droite ou à gauche se ressentent bien. Globalement, l’écoute est agréable, même s’il y a un creux dans le bas-médium accompagné d’un médium légèrement caverneux. 

Prix et concurrence

Positionnée à 299 €, la Hisense HS312 représente l’entrée de gamme des barres de son avec caisson sans fil. La TCL Ray-Danz TS9030 est sa rivale directe, elle aussi équipée de l’Atmos, mais avec un résultat plus immersif, même si les effets verticaux sont aussi limités. La référence de l’immersion dans ce contexte prend la forme de la Yamaha ATS-2070, même si sa façon de reproduire les effets semble parfois synthétique.

Sans Atmos, vous trouverez la Denon DHT-S416. Réduite au 2.1, elle décode le Dolby et le DTS de base. Elle ajoute également le Chromecast pour la lecture audio sans fil. Quant à la Sony HTS350, elle se trouve dans la même gamme de prix, sans Atmos ni DTS, avec une restitution 2.1 et des réglages audio suffisamment nombreux.

L’avis de Clubic

L’intention de Hisense est louable et suit la même logique que ses concurrents fabricants d’écran plats : proposer un certain nombre de barres de son pour renforcer les capacités acoustiques. Vis-à-vis de ces mêmes concurrents, Hisense propose des produits simplifiés pour ne pas perdre les novices et aller ainsi droit au but. 

Mais avec la HS312, cette hyper concentration des capacités implique la suppression des réglages audio et une immersion sonore très relative. Pour les effets Atmos, il faudra vraiment vous contenter de peu. C’est dommage car le travail autour du caisson et sa liaison avec la barre sont supérieurs à bon nombre d’autres produits. C’est l’atout de cet ensemble qui rend les écoutes musicales agréables. Finalement, l’amélioration sonore apportée par la HS312 est réelle, Hisense aurait simplement pu se passer de l’Atmos.

Conclusion
Note générale
7 / 10

L’intention de Hisense est louable et suit la même logique que ses concurrents fabricants d’écran plats : proposer un certain nombre de barres de son pour renforcer les capacités acoustiques. Vis-à-vis de ces mêmes concurrents, Hisense propose des produits simplifiés pour ne pas perdre les novices et aller ainsi droit au but. 

Mais avec la HS312, cette hyper concentration des capacités implique la suppression des réglages audio et une immersion sonore très relative. Pour les effets Atmos, il faudra vraiment vous contenter de peu. C’est dommage car le travail autour du caisson et sa liaison avec la barre sont supérieurs à bon nombre d’autres produits. C’est l’atout de cet ensemble qui rend les écoutes musicales agréables. Finalement, l’amélioration sonore apportée par la HS312 est réelle, Hisense aurait simplement pu se passer de l’Atmos.

Les plus
  • Simplicité et efficacité
  • Raccord acoustique barre/caisson
  • Afficheur en façade
  • Connectique bien positionnée
Les moins
  • On cherche l’effet Atmos
  • Volume minimal trop élevé
  • Déséquilibre des voix
Sous-notes
Films
6
Musique
7
Connectivité
7
Ergonomie
8
Finitions
7