Compagnon indispensable des jeunes, des voyageurs, des fêtards ou des trois à la fois, l'enceinte bluetooth étanche doit être en mesure d'accompagner son possesseur le plus loin possible. De par sa conception, elle est nomade, dotée d'une batterie de bonne capacité et, parfois, antichoc ou résistante à la poussière. L'enceinte Bluetooth étanche est bien sûr capable de « piquer une tête » et ne se limite donc pas à la seule résistance aux éclaboussures ou aux projections.
- Compacité remarquable
- Format « rond » super pratique
- Certification IPX7 rassurante
- Norme IP67 (poussières, eau)
- Petite lanière bien pratique
- Puissance satisfaisante
- Un gros son dans une petite enceinte
- Connectivité mixte Bluetooth/Wi-Fi
- Certification IP67
Tronsmart T7 Mini
- Compacité remarquable
- Format « rond » super pratique
- Certification IPX7 rassurante
- Ajusté, le rendu est réussi
- Très belle autonomie
- Basses étouffées, aigus discrets
- LED accessoire, micro en retrait
- Fragiles, les trois pieds/picots ?
Qualitativement parlant, la T7 Mini nous a moins emballé que la T7. En réduisant nettement le volume de son enceinte, Tronsmart n’a pas été en mesure de conserver autant la qualité de rendu audio que son évidente inspiration, Ultimate Ears. Ce dernier passe beaucoup plus facilement de la Boom à la Wonderboom et parvient davantage à préserver basses et aiguës… Mais il faut aussi regarder le rapport qualité/prix des différents produits.
En effet, si la T7 Mini adopte une esthétique très proche de la Wonderboom, elle est aussi largement moins chère. Le modèle d’Ultimate Ears est officiellement à 100 euros quand Tronsmart demande 40 euros pour son produit. De fait, il ne faut pas s’attendre à un produit équivalent : la T7 Mini perd en précision, en volume comme en couverture spatiale. Pour autant, elle offre un très intéressant compromis et se conforme à tous les budgets. Une bonne affaire.
JBL Go 3
- Norme IP67 (poussières, eau)
- Petite lanière bien pratique
- Puissance satisfaisante
- Bonne présence des basses
- Juste restitution des voix
- Finitions parfaites
- Autonomie un peu en retrait
- Au revoir micro et entrée jack
- Bas-médiums un peu écrasés
- Pas de « piste précédente »
Très légèrement plus grosse que les Go et Go 2, la nouvelle JBL reste un modèle de compacité qui se dote de caractères « baroudeurs » appréciables, même si cela se fait aux dépens de l’entrée jack, portée disparue. Plus résistante que jamais, elle inspire confiance du fait de son revêtement aussi esthétique qu’il est épais. Sa forme parallélépipédique et la présence d’une lanière assurent une excellente préhension et le poids reste contenu. Le rendu audio est convaincant, en progrès à chaque nouvelle version de la Go et JBL a fait l’impasse sur le kit mains-libres qu’il n’arrivait de toute façon pas à maîtriser. Peut-être moins polyvalente, la Go 3 se spécialise avec brio et tient parfaitement ses promesses d’enceintes « tout-terrain ». C’est bien le plus important.
Sonos Roam
- Un gros son dans une petite enceinte
- Connectivité mixte Bluetooth/Wi-Fi
- Certification IP67
- Recharge sans fil universelle Qi
- Fonction de transfert de musique entre enceintes
- Multiples protocoles supportés (musique & voix)
- Pas d’entrée auxiliaire ni de port USB
- Prise USB-C non protégée
- Le son à 360° aurait été intéressant
L’enceinte nomade Sonos Roam représente un bon compromis face à la concurrence actuelle. Il lui manque certains équipements comme la connectique auxiliaire ou le son à 360°, ce qui en aurait fait l’enceinte parfaite. Mais rien n’est jamais parfait.
En revanche, côté son elle se débrouille très bien avec une bande passante limitée mais une restitution claire et intelligible des autres registres et une bonne dynamique dans le haut grave. Elle sait monter assez fort avant l’apparition de la distorsion pour sonoriser de grandes pièces sans rapport avec sa taille. Il en va de même dans le jardin où l’écoute reste agréable sans ressentir à aucun moment que la Roam est en train de forcer.
Remise dans son contexte de mini enceinte, les services rendus sont impeccables et il est difficile d'en demander beaucoup plus à ce format et à ce tarif. Tout le monde pourra l’apprécier à sa juste valeur, mais celles et ceux possédant déjà d’autres enceintes Wi-Fi Sonos lui trouveront encore plus d’avantages grâce à cette fonction inédite de transfert de musique en une touche.
Ultimate Ears Wonderboom 4
- Design réussi, format agréable
- Très robuste, certification IP67
- Son stéréo, équilibré, à 360 degrés
- Très bonne autonomie
- Double up/Outdoor/Podcast
- Presque identique à la WB3
- Petit manque de basses
- Toujours pas d'application
En son temps, la Wonderboom 3 avait obtenu la note de 8/10. Cette quatrième itération obtient le même résultat, ce qui n'est pas surprenant compte tenu des évolutions minuscules réalisées par la marque durant ces presque deux années. En dehors de l'intégration de l'USB-C (enfin !) et de la présence du mode Podcast, c'est en réalité la même enceinte.
Même design tout en rondeur qui lui assure une prise en main simplifiée. Même certification IP67 pour résister à… presque tout. Même double duo de transducteurs actifs et de radiateurs passifs pour un son agréable, mais qui manque d'un peu de coffre. Mêmes fonctionnalités de couplage et de plein air. Même très bonne autonomie pour vous accompagner en randonnée.
Heureusement pour Ultimate Ears, en dehors de Tronsmart avec sa T7 Mini, la concurrence n'est pas encore très active sur le segment précis de la Wonderboom, qui peut donc une fois encore arriver sur le marché avec ce sempiternel tarif de 99,99 euros sans prendre de risques. Reste que pour les détenteurs de la WB3, voire de la WB2, il n'y a aucun intérêt à « évoluer ».
JBL Flip 6
- Design toujours aussi agréable
- Enceinte compacte et robuste
- Rendu audio convaincant
- Certification qui passe en IP67
- Bluetooth 5.1 multipoint
- Autonomie qui tient la route
- Précision du son à fort volume
- Ni jack 3,5 mm ni kit mains-libres
- Codec SBC seulement
- Stéréo via une seconde enceinte
Depuis quelques années, JBL a décidé de faire évoluer très tranquillement ses enceintes et la Flip 6 est à l’image de ce credo. Les différences avec la Flip 5 sont pour le moins subtiles, mais elles ont au moins l’avantage d'aller dans le bon sens. Le Bluetooth évolue vers le 5.1 et on dispose maintenant d’une certification IP67 alors qu’un petit tweeter vient compléter le système de haut-parleurs. On profite d’un son plus équilibré et l’égaliseur logiciel complète bien les choses. La Flip 6 n’est pas une révolution, mais les progrès sur la Flip 5 sont bien réels.
Sony SRS-XB13
- Compacte et bien finie
- IP67
- Autonomie très correcte
- Son assez maitrisé pour la taille
- Appairage stéréo
- Trop peu de différences avec la XB12
- Pas de fonction annexe
- Pas d'application dédiée
Petite, assez autonome, agréable à l'usage, la Sony SRS-XB13 est une bonne enceinte nomade et waterproof. Néanmoins, les avancées par rapport à la génération précédente, à commencer par le son, sont faibles. Un modèle à cheval entre deux mondes donc.
Marshall Willen
- Finition
- IP67
- Autonomie
- Bonne qualité sonore
- Connexion Multipoint
- Qualité des microphones
- Application peu utile
- Extension dans les basses perfectible
Simple, bien conçue, autonome, et d’une qualité sonore plus qu’acceptable, la Willen de Marshall remplit bien son contrat.
Tout n’est pas rose dans son monde, à commencer par l’application dédiée assez peu utile et la connectivité classique, mais cette mini enceinte Bluetooth n’a aucun défaut majeur.
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Enceinte bluetooth étanche : les réponses à toutes vos questions
Éclaboussure ou immersion ?
Afin de bien choisir son enceinte Bluetooth dite « étanche », il convient déjà d'avoir une idée de ce que signifie la nomenclature utilisée par les différents constructeurs. En effet, dès lors que l'on parle d'appareils résistants à l'eau, étanches ou résistants à la poussière, il est indispensable d'évoquer l'indice de protection des produits. La norme est validée par la Commission électrotechnique internationale et utilisée depuis 1989. Son format se présente de sorte que l'on ne peut pas faire d'erreurs dans sa lecture : deux lettres (IP) suivies de deux chiffres. Ainsi, lorsque l'on trouve IP67, cela fait référence d'abord au degré de protection contre les poussières (ici 6) et, ensuite, au degré de protection contre l'intrusion d'eau (ici 7).
Notez que de nombreuses enceintes Bluetooth n'ont aucune résistance contre les solides. Ce cas de figure a été prévu et le chiffre relatif à cet indice de protection est remplacé par un « X ». Voilà pourquoi certains périphériques sont estampillés IPX7 par exemple. Dans le cas qui nous occupe aujourd'hui, il est important de noter que le premier chiffre est donc accessoire puisque nous ne nous focalisons que sur les produits étanches. Sur ce dernier point, faisons bien la distinction avec les produits « seulement » résistants à l'eau, aux éclaboussures ou aux projections en fonction des dénominations utilisées par les constructeurs.
La protection contre l'intrusion d'eau est le second chiffre et jusqu'à six, on ne peut pas vraiment parler d'étanchéité dans la mesure où la protection ne se fait que contre la projection d'eau (éclaboussures, jets...). Veillez donc bien à acheter un produit disposant au moins d'un indice de protection IPX7 : il est alors protégé contre les effets de l'immersion temporaire (jusqu'à 1 mètre), et ce, pendant 30 minutes. L'indice IPX8 renforce encore cette protection et concerne des produits que l'on peut immerger au-delà de 1 mètre et pendant au moins 1 heure. L'IPX9 est un cas particulier que nous ne prenons pas en compte ici : les produits résistent à des jets à haute pression / haute température, mais ne sont pas nécessairement submersibles.
Restitution audio et puissance ?
Une petite lapalissade... lorsqu'on décide de s'offrir une enceinte - qu'elle soit Bluetooth ou peu importe - l'un des éléments clés est évidemment le rendu audio. Puisque l'intérêt d'un produit étanche est de pouvoir jouer dans l'eau, on peut éventuellement être un peu plus indulgent que pour un modèle destiné à trôner dans le salon, mais sans exagérer. Comme pour n'importe quel périphérique audio, on peut s'appuyer sur trois « valeurs » généralement communiquées par les constructeurs pour faire un peu le tri : la puissance exprimée en watts, la plage de fréquences en hertz et la répartition audio.
Pour faire simple, sachez que la puissance de sortie correspond au volume sonore que sera capable de délivrer votre enceinte. Attention cependant, les valeurs généralement données par les constructeurs sont tout ce qu'il y a de plus théoriques et certains spécialistes du son estiment qu'il ne faut par exemple pas aller au-delà de 50-75% du volume maximum qu'est capable de produire une enceinte, sous peine de réduire sa durée de vie. Il est généralement admis qu'une puissance de l'ordre de 15 ou 20 watts est suffisante pour une écoute en petit comité. N'espérez cependant pas sonoriser une fête avec quarante personnes. Problème, une grande partie des constructeurs ne donnent plus cette puissance en watts : il faudra alors se fier aux avis des uns, des autres... de nous.
La question de la fréquence en réponse ou de la plage de fréquences couverte est aussi sujette à polémique. Dans de très nombreux cas, les constructeurs affichent un enthousiaste 20 Hz à 20 000 Hz qui doit couvrir l'ensemble des sons susceptibles d'être perçus par l'oreille humaine. Dans les faits, ces valeurs sont très optimistes et l'immense majorité des enceintes bluetooth « petit format » ne sont pas en mesure de reproduire correctement les basses les plus profondeurs (< 80 Hz). Plus gênant, ce que ces chiffres ne donnent pas, c'est une idée de l'homogénéité du rendu : ainsi, on doit souvent faire avec des creux dans le bas médium par exemple.
La répartition audio revient à préciser si l'enceinte est monophonique, stéréophonique ou si elle est capable d'aller plus loin dans la spatialisation du son. Vous vous en doutez, une telle caractéristique s'applique davantage aux installations fixes que l'on place chez soi, dans son salon par exemple. Quantités d'enceintes bluetooth, en particulier avec les modèles étanches, sont monophoniques. De nombreux fabricants ont toutefois eu l'idée de permettre l'appairage de deux enceintes identiques afin d'obtenir de la vraie stéréophonie : si l'enceinte de vos rêves est mono, cela peut être une bonne solution.
Portabilité et autonomie ?
Voilà un sujet pour lequel, vous n'aurez sans doute pas besoin de beaucoup d'explications. Lorsque l'on achète une enceinte étanche, c'est généralement pour l'emmener avec soi, au bord de la mer, de la piscine ou en randonnée par exemple. En principe, si un produit arbore fièrement ses 12 kilogrammes, vous devriez tourner les talons : sachez donc que la plupart des enceintes que nous sélectionnons sont de petits modèles. Il faut toutefois savoir faire la différence entre une Bose SoundLink Micro de moins de 300 grammes et une Ultimate Ears Megaboom 3 qui dépasse légèrement les 900 grammes.
Directement liée à la portabilité, la notion d'enceinte autonome dépend de la batterie utilisée par les constructeurs. Sans surprise, toutes les enceintes étanches sont équipées de batteries, mais si cette dernière est puissante vous aurez un produit à la fois très autonome et très lourd. Nous forçons évidemment le trait, mais l'autonomie aura un impact direct sur le poids de votre enceinte et, donc, sa portabilité. Notez que la puissance évoquée par le constructeur et quelques accessoires peuvent aussi avoir une influence non négligeable. De manière générale, nous estimons que l'autonomie doit absolument être au moins supérieure à six heures afin de couvrir l'autonomie Bluetooth de la source audio la plus souvent utilisée, votre téléphone. Une dizaine d'heures est donc plus confortable.
Quels petits plus ?
Au-delà des critères essentiels évoqués précédemment, certains constructeurs font preuve d'une certaine imagination afin de distinguer leur produit de la masse. Nous ne reviendrons pas sur la possibilité d'appairer deux enceintes du même modèle afin de donner plus de relief à la restitution audio. En revanche et alors que toutes les enceintes de notre sélection sont évidemment étanches, certaines sont capables de rester à la surface de l'eau : une flottaison bien pratique pour remettre vite la main dessus. Dans le même ordre d'idée « pratique », quelques constructeurs associent une application smartphone à leur enceinte : l'idée est alors d'en prendre le contrôle à distance, d'étoffer les commandes.
Revenons sur la question de la protection de l'enceinte qui couvre souvent l'étanchéité et la résistance à la poussière, mais certaines sont également capables de résister à de petits chocs comme une chute d'1 ou d'1,5 mètre par exemple. Enfin, certaines enceintes se distinguent par leurs facultés « son et lumière ». Il n'est pas question d'envoyer un puissant laser vers le ciel, mais plusieurs modèles sont capables de diffuser de jolies lumières afin de mettre un peu d'ambiance... une fonctionnalité évidemment renforcée si l'enceinte est appairée à une consœur. Attention cependant, les éclairages réduisent nettement l'autonomie d'une enceinte.