Pédagogique au premier abord, la mécanique s'est toutefois rapidement révélée mercantile : si le passage sur liste blanche est gratuit pour les petits éditeurs, l'opération est facturée aux grands groupes, ce qui n'a pas manqué de déclencher la polémique.
Tout en condamnant cette démarche, assimilée par différents groupements d'éditeurs de sites Web à du racket, certains auraient accepté de se plier au jeu d'Eyeo. Taboola, entreprise spécialisée dans l'acquisition de trafic, Amazon, Google et Microsoft seraient du nombre, si l'on en croit le très sérieux Financial Times, relayé par The Verge.
L'internaute qui a installé Adblock Plus n'est cependant pas contraint de voir les publicités de ces grands groupes, comme le rappelait Tim Shumacher d'Eyeo sur notre site. Si l'entrée au sein de la liste blanche est facturée à certains éditeurs, elle ne garantit pas l'affichage : « C'est toujours la communauté qui a le dernier mot et vérifie que les publicités sont conformes à la politique de « publicité acceptable » d'Adblock Plus ».
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