© BMW
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Avec ses lignes audacieuses, la citadine électrique de BMW signait l’entrée du constructeur bavarois dans le monde des automobiles à faibles émissions. Aujourd’hui, dernier appel avant fermeture de la production, l’i3 tire sa révérence... aux États-Unis.

Aperçue pour la première fois en 2009 comme concept-car, la BMW i3 s'est faufilée dans les rues des villes à partir de 2013. Depuis cette date, il était entendu que la voiture allemande devait disparaître en juillet 2021 après un traditionnel cycle de sept ans. Toutefois, et n’en déplaise aux médias américains, la citadine produite à plus de 200 000 exemplaires devrait être disponible jusqu'à 2024.

Une citadine électrique à part entière :

Il est vrai, la BMW i3 est moins commercialisée que la Renault ZOE ou la Nissan Leaf qui font office de références parmi les citadines électriques. Pour autant, il est difficile de comparer les deux modèles du groupe franco-japonais à la voiture allemande qui, par nature, incarne l’approche germanique de la conception.

Avec l’i3, BMW a choisi une autre voie. Le modèle est un pionnier quant à l'utilisation de l’aluminium et du carbone de série. Pour y parvenir, le constructeur bavarois a relevé de nombreux défis et a massivement investi afin d’abaisser le poids de la voiture en deçà de 1 200 kilos. Ce sont 250 kilos de moins que la ZOE et 350 kilos de gagnés sur la plus légère des Nissan Leaf. Une prouesse qui devançait la sortie de l’i8 l’année suivante.

Avec son look futuriste extravagant, et cela, malgré les années, les ventes de la BMW i3 continuent de croître. La citadine pourrait recevoir une nouvelle configuration de batteries pour rester compétitive aux côtés de l’i4 et du iX3 qui s’ajoutent au catalogue.