Idée cadeau | Ellipse E1 : le vélo électrique pensé pour la ville

Après le M1, son premier vélo mécanique, la start-up troyenne Ellipse commercialise l'E1, un vélo à assistance électrique. Ses concepteurs l’ont avant tout pensé pour une utilisation citadine.

Le nouveau venu reprend pas mal de bonnes idées à son grand frère, à commencer par un design très réussi. Il faut vraiment y regarder à deux fois pour s’apercevoir qu’il ne s’agit pas d’un banal vélo mécanique. Seule sa barre oblique, plus épaisse, met la puce à l’oreille : il faut bien loger la batterie quelque part.

Une batterie amovible

Tout est dans le titre : la batterie peut être retirée, ce qui évitera d’avoir à monter le vélo tout entier dans son appartement ou à parlementer avec son patron afin de le recharger au bureau. Notons tout de même qu'il n'est pas si lourd que cela, avec seulement 17,8 kg sur la balance. D’une puissance de 360 Wh, la batterie offre entre 40 et 70 kilomètres d’autonomie. Sa charge à 100 % prend 3 heures, mais il suffira de 2 heures pour passer de 0 à 80 %.

La motorisation prend place sur le moyeu arrière, et la transmission est pour sa part assurée par une courroie en carbone. Celle-ci apporte quelques avantages par rapport à une chaîne classique. Elle est notamment plus silencieuse et ne nécessite pas de graissage ou d’entretien. Comme l’exige la législation, le moteur de l'E1 reste actif jusqu’à 25 km/h. Pour aller plus vite, il faudra utiliser ses muscles !

Antivol 4G

Très bien, mais en quoi ce vélo est-il plus citadin qu’un autre ? Sûrement par son équipement complémentaire. Première bonne surprise, la selle est montée de façon « suspendue », ce qui équivaut à ce qu'elle soit sur un amortisseur. Cela n’a l’air de rien, mais votre postérieur vous en sera reconnaissant dès les premiers kilomètres !

La présence de phares et de clignotants est elle aussi appréciable. Ellipse a intégré les premiers aux extrémités du tube supérieur et n’a pas lésiné sur les clignotants, au nombre de quatre. Deux se trouvent aux extrémités du guidon, et les deux autres prennent place sur les haubans. Cet ensemble est commandé grâce à deux boutons logés sur les poignées : difficile de faire plus simple.

La sécurité n’est pas non plus négligée. Un antivol peut être activé ou désactivé en pianotant un code sur les deux boutons des poignées. En cas de mouvements suspects lorsque le vélo est en stationnement, une alarme sera émise. Relativement faible au début, elle devient rapidement dissuasive.

Tout n’est pas perdu si le vélo est tout de même volé : son cadre contient une puce GPS. Grâce au module 4G intégré, il est possible de l’activer à distance depuis son smartphone. Mieux encore, le module dispose de sa propre batterie tampon. Elle assure son alimentation pendant une semaine maximum, même lorsque la batterie principale est absente.

Le prototype que nous avons pu tester quelques jours nous a agréablement surpris par son confort et la qualité de son assistance électrique. Nous n’avons malheureusement pas pu profiter de l’application compagnon, toujours en développement en cette fin d’année. Ellipse prévoit de livrer les premiers exemplaires de l’E1 en avril 2023.

La start-up met un point d’honneur à préciser que les roues sont fabriquées et assemblées en France. Même chose pour la partie électronique, dont la conception et l’assemblage sont 100 % hexagonaux. Le cadre, enfin, est conçu en France, mais fabriqué en Asie. Néanmoins, à l’horizon 2025, tous les composants seront fabriqués et assemblés en France, car Ellipse a à cœur de relocaliser sa production.

Le vélo électrique E1 est actuellement proposé en précommande au prix de 1 990 euros. Il passera à 2 490 euros en avril, lors de la disponibilité effective. Ça n’est pas donné, mais il les vaut !