Réservés aux amateurs éclairés il y a encore quelques années, les terrariums se sont démocratisés. Ce n’est toutefois pas encore le cas des écosphères, sorties tout droit des travaux de scientifiques de la NASA.
Jusqu'au 24 décembre, Clubic vous ouvre chaque jour une case de son calendrier de l'Avent 2022 : l'occasion de découvrir des gadgets insolites ou pratiques, des idées cadeaux pour soi ou pour ses proches.
Comme le terrarium, l’écosphère est un environnement naturel confiné qui ne nécessite quasiment pas d’entretien. C’est d’ailleurs le seul point commun entre eux. Hormis cela, l’écosphère est remplie d’eau et héberge de microscopiques crevettes. Mieux encore, elle n'a besoin d'aucun entretien particulier.
Un système autosuffisant
En théorie, rien de plus simple qu’une écosphère. Un conteneur transparent est rempli d’eau de mer filtrée à laquelle on ajoute une poignée de gravillons ainsi qu’une gorgone artificielle (la version naturelle est protégée). On saupoudre le tout de quelques bactéries et de microalgues, puis on ajoute les crevettes. Le conteneur est ensuite scellé et… c’est tout !
Dans la pratique, les choses sont nettement plus complexes. L’écosphère est le fruit de recherches menées par la NASA, et plus particulièrement par les professeurs Claire Folsome et Joe Hanson. Les travaux des deux scientifiques sur les environnements biologiques autosuffisants permettent de mieux comprendre le développement de la vie.
Pour vivre, l’écosphère n’a besoin que d’un éclairage convenable. Il ne doit pas être trop fort afin d’éviter que les microalgues ne se développent trop rapidement. Mais il ne doit pas être trop faible non plus, afin d’assurer la survie de l’écosystème. Si cette unique condition est respectée, les algues peuvent alors produire des nutriments et de l’oxygène en recyclant le gaz carbonique émis par les crevettes et les bactéries. Ces dernières se chargent de l’élimination des déchets qu’elles transforment en substances nutritives inorganiques dont les algues ont besoin.
24 heures de repos
Comme nous sommes curieux chez Clubic, nous nous sommes procuré une écosphère afin de l’examiner. Nous avons opté pour un modèle sphérique du plus bel effet, mais il est aussi possible de choisir la version ovale, esthétiquement très réussie.
Selon sa taille, une écosphère est vendue entre 99 et 499 euros. Elle est expédiée par un transporteur rapide, et il est impératif de la sortir de son emballage dès réception, ce que nous avons bien entendu fait. Le déballage est un poil angoissant. À la sortie de la boîte, l’eau est trouble, la gorgone a beaucoup bougé et les crevettes sont inertes. Il faut laisser l’écosphère reposer pendant 24 heures pour que tout rentre dans l’ordre.
Finalement, les crevettes sortent peu à peu de leur torpeur, provoquée par le stress du voyage, tandis que l’eau redevient limpide. Une fois stabilisée, l’écosphère ne doit pas être changée de place afin de garantir son développement.
Le magnet fourni avec le guide d’utilisation n’a pas qu’un usage décoratif. Il permet de faire bouger un mini-aimant qui se trouve dans les gravillons. On s’en sert au besoin pour repositionner la gorgone à la verticale, mais aussi pour nettoyer les parois de verre si l’on constate l’apparition de trop nombreuses diatomées (les microalgues).
Un objet vivant totalement fascinant
L’écosphère est un objet vivant passionnant que nous prenons plaisir à observer quotidiennement. Les crevettes grandissent un peu et semblent vivre paisiblement. Les algues croissent régulièrement, mais les crevettes ne se reproduisent qu’exceptionnellement.
La durée de vie moyenne d’une écosphère est de 2 à 3 ans. Elle peut atteindre 5 ans si l’on respecte à la lettre les conseils prodigués dans le guide d’installation.
D’après EcoSphere France, quelques rares exemplaires sont toujours actifs après 10 ans. Précisons enfin qu’en cas de décès prématuré des crevettes, il est possible de faire « recharger » le conteneur, moyennant le paiement d’un forfait (de 69 à 399 euros, selon le modèle).
Retrouvez notre sélection du calendrier de l’Avent !
Pour la quatrième année consécutive, Clubic est heureux de vous proposer son calendrier de l’Avent.
Nous avons sélectionné pour vous des produits souvent insolites, parfois amusants, mais toujours originaux et qui nous paraissaient dignes d’intérêt pour tout geek et son entourage. Comme les années précédentes, ils sont tous passés entre nos mains, sans exception. Nous les avons utilisés et aimés. Sinon, on ne vous les présenterait pas.
Et pour plus d'idées cadeaux insolites, nous vous rappelons que les calendriers de l’Avent 2019, 2020 et 2021 sont toujours en ligne !
- 1er décembre : Paper Shoot est un appareil photo aussi simple que séduisant. Avec lui, vous (re)découvrirez la photographie sans fioritures !
- 2 décembre : utiliser une caméra 360° pour produire des séquences « plates » a de nombreux avantages. Vous n'y croyez pas ? C'est que vous n'avez pas vu la X3 d'Insta360…
- 3 décembre : vous aimez les animaux sauvages et les licornes ? Alors, les créations polygonales de Papertrophy vont vous occuper pendant les longues soirées d'hiver…
- 4 décembre : Limbo est une toupie qui tourne sans faiblir pendant des heures. Cela cache sûrement quelque chose…
- 5 décembre : avec GB Operator, les cartouches de jeux GameBoy peuvent désormais être utilisées sur ordinateur… ce qui ne va pas arranger la productivité de certains.
- 6 décembre : deux cyclistes londoniens dépourvus du sens de l'orientation ont créé Velo 2, gadget futé à mi-chemin entre le GPS et la boussole.
- 7 décembre : la tour Eiffel, un grand huit et une console Atari en LEGO, ça vous tente ? Chez Clubic, on les a adorés.
- 8 décembre : la start-up Ellipse commercialise l'E1, son premier vélo électrique citadin. Et il vaut le coup (si l'on habite en ville).