Ceci a permis pour commencer d'étendre le nombre de plateformes sur lesquelles il fonctionne. « PhysX » fonctionne ainsi dorénavant sur Mac OS en plus de Windows et Linux, et sur Android en plus de la Xbox 360 et de la PlayStation 3.
Sa réécriture a également permis d'en optimiser considérablement la prise en charge matérielle. À l'heure où ceux-ci se démocratisent dans tous les domaines, il peut désormais tirer parti des processeurs multi-cœurs quelque soit la plateforme, en plus d'être efficacement accéléré par l'architecture massivement parallèle de certains GPU (à commencer naturellement par ceux de Nvidia).
« PhysX 3.0 » ouvre en outre la voie à la conception de niveaux plus grands, en permettant aux développeurs de combiner plusieurs éléments dans un seul agrégat pour alléger la consommation de ressources. Dans le même esprit, la version 3.0 inaugure également le streaming, qui permet de charger de nouveaux éléments à la volée pour économiser de la mémoire vive.
L'annonce de « PhysX 3.0 » coïncide justement avec le lancement du SDK approprié, un kit de développement avec lequel les concepteurs de jeux vidéo peuvent dès à présent bénéficier de ces nouveautés. La sortie de jeux en tirant parti ne dépend donc plus que d'eux.