La juridiction administrative motive sa décision (.pdf) par le fait que les opérateurs n'étaient pas fondés à dénoncer la décision autorisant l'Arcep à collecter ce type d'informations. Le Conseil d'Etat ajoute que ce recueil ne permet en outre pas de « mettre en place une régulation ex-ante des marchés d'interconnexion et d'acheminement des données ».
Dans un communiqué, l'Arcep salue cette décision et précise que « ces marchés sont le siège de relations complexes, et parfois de tensions, entre les fournisseurs d'accès à l'internet (FAI), les fournisseurs de services de communication au public en ligne (FSCPL) et les intermédiaires techniques (tels que les opérateurs de transit ou les Content delivery networks - CDN) ».
Elle ajoute que cette collecte d'informations semestrielle reste nécessaire pour mieux appréhender les méthodes de chaque acteur du marché, y compris s'il se trouve en dehors de l'Union européenne.