Évoquant une source au sein du ministère de la culture chinois, le quotidien China Daily explique que le gouvernement chinois travaillerait actuellement sur « la possibilité d'ouvrir le marché local aux consoles de jeux ». « Nous passons en revenue notre politique, avons mené quelques enquêtes et tenu des discussions avec d'autres ministères concernant cette possibilité » explique la source du journal. « Cependant, étant donné que cette interdiction a été émise par 7 ministères il y a plus de 10 ans, nous avons besoin de l'approbation de toutes les parties pour la lever » ajoute-t-elle.
Diffusée lundi, l'information a suffi pour entraîner un bond des actions de Nintendo et Sony, respectivement de 3,5 et 8%, à la bourse de Tokyo. Néanmoins, un responsable du département du ministère de la culture chinois a démenti l'information auprès de Reuters, indiquant que « le ministère ne compte pas lever l'interdiction ».
De leur côté, Sony et Nintendo, approchés par Reuters, restent sur la défensive : un porte-parole de Sony a expliqué que la position de l'entreprise « à l'égard du marché chinois n'a pas changé » même si la firme reconnaît que « la Chine est un marché prometteur ». Nintendo n'a, de son côté, pas souhaité commenter ces spéculations.
Reste que la Chine a tout de même lâché du lest en novembre dernier, en accordant à Sony le droit de vendre la PS3 dans le pays jusqu'en 2016. Une autorisation qui n'est cependant pas sans restriction, notamment pour les jeux, puisque la Chine ne dispose d'aucun système de classification à ce jour.