Chose promise, chose due, même si ce numéro un arrive finalement plus tard que nous l'avions initialement souhaité, la faute à une actualité trépidante ! Qu'elles soient relatives à l'univers du high-tech en général, au fonctionnement du site ou à la façon dont vit la rédac' au quotidien, vos questions devraient trouver ici à intervalles réguliers une réponse.
Inspirée de l'initiative lancée il y a déjà quelques temps par nos voisins de JeuxVideo.fr, cette nouvelle rubrique se révélera d'autant plus vive et intéressante que vos interrogations seront nombreuses. N'hésitez donc pas à nous solliciter en envoyant vos questions, signées d'un nom ou d'un pseudo, à l'adresse
, et gardez en tête qu'il est possible que nous ne soyons pas en mesure de répondre à toutes ! Pour ce premier jet, nous avons tâché de sélectionner des sujets variés, en donnant la parole à celui qui paraissait le mieux placé pour répondre !
Stéphane : pourriez-vous nous communiquer la liste des journalistes et leurs spécialités respectives ?
Alex : La question de Stéphane tombe à pic pour inaugurer cette nouvelle rubrique : après tout, notre petite rédaction compte tout de même une dizaine de journalistes, et il n'est pas forcément évident d'embrasser les noms et les spécialités de chacun d'un coup d'oeil. Avant de répondre, on rappellera qu'en cliquant sur le nom de l'auteur d'un article, on accède à une petite présentation de l'intéressé, ainsi qu'à sa photo et à la liste de ses publications !
La grande spécificité de la rédac' Clubic tient aux origines lyonnaises du site : une partie des journalistes officie depuis la capitale des Gaules, tandis que l'autre travaille à Paris. Comme l'articulation n'est pas forcément évidente à gérer, nous avons décidé de séparer un peu les tâches entre les deux pôles. Du côté lyonnais de la force, on travaille principalement sur les tests, dossiers, guides pratiques et comparatifs ainsi que sur la logithèque, tandis que Paris se concentre sur l'actualité chaude.
À Lyon, où l'on trouve donc les bancs de test, le petit train cher à nos tests photo et vidéo et une foultitude de composants dans tous les coins officient donc nos testeurs de l'extrême. Julien, rédacteur en chef, règne sur les processeurs et les cartes graphiques, ce qui ne l'empêche pas de se colleter aux produits d'électronique grand public ainsi qu'aux logiciels et systèmes d'exploitation. Côté composants officie également Frédéric, avec une prédilection pour les PC portables, entiers ou en pièces, les SSD, les alimentations et les boîtiers, sans cracher à l'occasion sur une box ou deux.
Aurélien est en charge de l'imagerie numérique, appareils photo en tête, mais touche également à l'audio ou aux accessoires associés. Paul-Emile est le spécialiste de la mobilité, et teste de ce fait la plupart des téléphones mobiles et smartphones. Il est rejoint sur la partie tablettes par Stéphane, qui est également notre expert en logiciels et se charge d'une partie des tests liés à l'univers Mac, ainsi que des claviers et souris. Enfin, Ludovic pilote la logithèque, ce qui n'a rien d'une mince affaire.
À Paris, c'est moi (Alex) qui encadre les opérations, où les spécialités sont bien plus difficiles à définir, du fait du caractère changeant de l'actualité chaude. Audrey, doctoresse ès lolcats et poneys volants (ou pas), compte tout de même les réseaux sociaux et leurs ténébreuses conditions d'utilisation ainsi que les sagas judiciaires de type Apple / Samsung au rang de ses sujets de prédilection, sans oublier bien sûr une once d'électronique grand public.
Romain suit de près les univers hardware, imagerie numérique et opérateurs, fixes ou mobiles sous l'angle consommateur, tandis qu'Olivier veille sur ces derniers pour ce qui touche aux problématiques juridiques et législatives, quand il n'est pas occupé par Hadopi, la copie privée et la neutralité du Net. Guillaume, qui triche puisqu'il officie en fait depuis Lyon, s'attache aux logiciels et services en ligne, aux navigateurs et standards ainsi qu'aux sujets qui touchent à la programmation et au développement Web. Thomas, enfin, suit de près l'actualité économique, le e-business et l'univers IT et officie de ce fait principalement sur Clubic Pro.
Bien évidemment, toutes ces frontières n'ont rien d'infranchissables, et il n'est pas rare que l'un ou l'autre fasse une incursion dans d'autres domaines, en actu comme en test !
Florent : pourquoi sur mon pc tout neuf avec son Core i3, 8 Go de RAM et un GTX 550 Ti acheté en octobre 2012, les jeux peinent toujours a tourner alors que sur ma Xbox 360 vielle de 2008, tout passe à merveille ?
Alex : voilà une question de gamer assez intemporelle : après tout, puisqu'on sait qu'en puissance brute, un PC récent atomise littéralement une console de salon, on serait en droit d'attendre une différence visuelle exceptionnelle, et des performances en hausse flagrante. La réponse, évidemment, n'est pas aussi simple, et tient en un élément bien précis : en simplifiant, on peut dire que le hardware de toutes les Xbox 360 distribuées sur le marché est identique, alors qu'il existe des milliers de combinaisons possibles pour les configurations PC.
Dans l'univers console, les développeurs connaissent donc les limites exactes des plateformes qu'ils exploitent, ce qui permet d'ajuster de la façon la plus fine qui soit leurs productions, afin d'optimiser le rapport entre fluidité et qualité visuelle. Sur PC, la donne est bien plus compliquée, puisqu'il faut prendre en compte l'extrême hétérogénéité du parc et assurer le bon fonctionnement du jeu sur des machines dont la puissance varie dans des proportions importantes.
Il faut aussi prendre en compte que sur PC, où l'on accède à des réglages manuels, on est tenté de tirer ceux-ci vers le haut quand sur console, le jeu ne propose aucun choix, et exploite en outre un certain nombre d'astuces et de filtres visant à optimiser le rendu à peu de frais.
Romain : pensez-vous que VLC Media Player puisse avoir gain de cause, lors de ses auditions auprès de la HADOPI pour traiter la lecture native des Blu-Ray ?
Olivier : Sur ce sujet, la Hadopi semble partagée. D'après les informations obtenues, deux alternatives sont envisageables. Soit elle publie un texte sans réel fondement juridique mais qui irait dans le sens de VideoLan, soit elle s'en tient à la loi et au contenu des tables-rondes avec l'ensemble des responsables du secteur.
La question ne semble pas encore tranchée et l'autorité a d'ailleurs insisté pour préciser qu'elle prenait à cœur sa compétence lui permettant de donner des avis sur ce type de sujets (DRM, interopérabilité...). Mais ce ne seront que des avis...
Roland : avec ma copine, on se demande s'il existe un smartphone qui permette de brancher en même temps 2 casques bluetooth ? Après tout, l'amour, c'est regarder dans la même direction en écoutant la même musique !
Paul-Emile : selon moi, c'est impossible pour l'instant. Certains casques peuvent être appairés à deux mobiles, mais l'inverse n'a pas été prévu dans les profils A2DP et AVRCP, qui gèrent les transmissions d'audio via Bluetooth. On peut donc connecter plusieurs accessoires à un même smartphone ou ordinateur ou Bluetooth, mais l'audio sans fil sera limité à un seul.
Il n'est pas impossible que la situation évolue avec la mise en place des futures évolutions de la norme et des profils associés, mais pour l'instant, la seule solution pour vraiment rester en sans fil et en Bluetooth parait être de passer par un adaptateur dédié tel qu'en commercialise Kokkia par exemple (voir le i10, commercialisé aux alentours de 60 euros).
Romain : le logiciel GIMP peut-il un jour prétendre percer dans le domaine de l'infographie professionnelle ? L'utilisant régulièrement, je trouve qu'il aurait son mot à dire dans cet univers.
Romain (le nôtre ;-)) : Je pense que la part de marché réduite de GIMP est une combinaison de plusieurs facteurs plus ou moins légitimes. Pour commencer, GIMP est probablement victime de cette idée qui voudrait qu'un créatif doit travailler sur Mac. Or GIMP n'est une application native pour OS X que depuis le mois d'août. Il fallait donc être vraiment téméraire pour l'utiliser jusqu'alors. Et même sur Windows, il faut avouer que son interface est longtemps restée en retrait.
Photoshop est quant à lui dans un cercle vertueux : en position dominante depuis des années, il est sans équivalent sur son segment. Par conséquent, il n'y a que Photoshop qui dispose d'autant de ressources en lignes (tutoriaux, extensions, etc.). Il est donc plus facile de s'auto-former à Photoshop qu'à n'importe quelle autre alternative. D'ailleurs pour les entreprises qui fournissent des logiciels à leurs employés, GIMP souffre aussi de l'absence de contrat de support, comme peut en bénéficier Photoshop naturellement, mais aussi Ubuntu par exemple.
Enfin, même si GIMP était objectivement bien meilleur que Photoshop, il y a une telle inertie au changement sur ce segment, qui demande tout de même une sacré expertise et des années de pratique, qu'il faudrait beaucoup de temps pour que GIMP se fasse une place significative.
Darksky1985 : Clubic propose de télécharger directement depuis ses serveurs les programmes qu'il présente. Une très bonne initiative, cependant, d'autres sites font la même chose, et en sont venus à dériver, en repackant les logiciels avec des adwares ou d'autres trucs bien lourds. Risque-t-on de voir le même schéma se reproduire chez vous ?
Ludovic : Clubic a toujours eu un engagement fort concernant le service rendu par la logithèque aux internautes la consultant, engagement que nous essayons de tenir au quotidien malgré les contraintes évidentes de monétisation qui font, en partie, vivre le site. Nos objectifs tiennent en peu de mot : qualité, simplicité et rapidité.
Nous essayons, autant que faire se peut, de sélectionner jour après jour des logiciels utiles et de qualité, les testons, effectuons (si possible) nos propres captures, rédigeons la bafouille que vous pouvez lire sur la fiche dudit logiciel, apposons notre note et importons, sauf contre ordre de l'éditeur ou des développeurs, la source du logiciel. L'installeur ou la source du logiciel est analysé et donc exempt de tout virus et subit uniquement, pour l'heure, un changement de nom ; une subtilité de nos serveurs qui pourra être rectifiée dans les mois qui viennent. Ça, c'est la qualité de notre service : un avis, une note, un téléchargement (sans oublier la mise à jour quotidienne des logiciels).
Pourquoi copier les logiciels sur nos serveurs et ne pas simplement créer un lien vers le fichier disposé chez l'éditeur ? Simplement pour vous permettre de télécharger avec les meilleurs débits : rapidité.
Enfin, simplicité... avouons que l'on peut mieux faire de ce côté. Le parcours dans la logithèque n'est pas toujours aisé, les notifications de mise à jour un peu dépassées, l'accueil de la logithèque pas très ergonomique, etc. Profitons de cette question pour teaser un peu, la nouvelle logithèque est en approche. Plus que quelques mois à attendre, nous y travaillons d'arrache-pied !
Tout cela pour dire quoi ? Non, nous ne cèderons pas aux sirènes du gain que ce soit en repackant les sources des logiciels mis à votre disposition pour y ajouter barres d'outils ou mouchards publicitaires, notre vérité est ailleurs. En l'occurrence, la logithèque génère de l'argent par le biais des bannières publicitaires qui y sont affichées, comme sur le reste du site, et sur les commissions qui sont reversées en cas d'achat d'un logiciel payant par notre intermédiaire.
Nous respectons autant nos lecteurs, les internautes en général, que les éditeurs, ou les équipes de développement de logiciels libres ; nous essayons d'être corrects avec chacun et de vous servir au mieux. C'est pas la classe ça ;-) ?!
Voilà pour ce premier numéro ! Pour la suite, on attend bien évidemment vos questions, à
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