Particulièrement en vue depuis quelques mois, le SF-1200 de SandForce requiert, comme tout contrôleur, une portion de mémoire Flash qui lui est exclusivement dédiée, notamment pour servir de réserve dans laquelle piocher en cas de cellules défectueuse sur l'espace utilisateur, ou pour procéder à certains échanges internes. Sur les premiers SSD de la série Force, le contrôleur s'arrogeait environ 28% de la mémoire Flash contenue sur le disque, comme l'a très bien détaillé TechReport.
Avec 28%, SandForce avait vu large. Assez large, en fait, pour pouvoir réduire cet espace de moitié sans impact sensible sur les performances et augmenter d'autant l'espace disque disponible pour l'utilisateur final. C'est le choix qu'a fait Corsair pour ces nouveaux disques, sans communiquer sur l'éventuelle possibilité de mettre à jour les F100 et F200 déjà présents sur le marché.